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Vitamine C : un bouclier antioxydant au cœur de nos cellules

Mécanismes d’action, idées préconçues, assimilation… Éclairage sur ce pilier indispensable au fonctionnement de notre système immunitaire.

La vitamine C compte parmi les vitamines les plus connues et le grand public lui attribue volontiers une action énergisante et protectrice vis-à-vis des affections hivernales. Couramment prescrite en supplémentation, elle existe cependant sous différentes formes qui ne sont pas toutes équivalentes en termes d’absorption et d’efficacité.

L’équipe scientifique du laboratoire Nutrixeal vous livre dans ce dossier quelques éléments de compréhension pour comparer efficacement les différentes formes de vitamine C et effectuer le bon choix parmi les compléments alimentaires disponibles sur le marché.

Nous sommes par ailleurs fréquemment interrogés sur l’interaction de la vitamine C avec le système immunitaire et sur son intérêt et ses conditions d’emploi pour différents types de publics et de situations. Pour vous aider à faire le tri entre les allégations fantaisistes et celles qui sont réellement étayées, nous revenons sur les mécanismes d’action de la vitamine C et rappelons quelques données bibliographiques utiles à la compréhension du sujet.

  • Au sommaire de ce dossier

Une vitamine essentielle au bon fonctionnement de l’organisme

Les multiples bienfaits de la vitamine C sur l’organisme

La vitamine C est un composé essentiel au fonctionnement de l’organisme. Elle doit être consommée dans l’alimentation, car le corps humain est incapable de la synthétiser. Une carence prolongée en vitamine C est par ailleurs susceptible d’entraîner de multiples désordres, dont le célèbre scorbut.

Dans l’organisme, la vitamine C intervient entre autres dans les fonctions suivantes[1] :

  • protection des cellules (notamment des cellules du système immunitaire) contre les effets délétères du stress oxydant ;
  • synthèse et métabolisme de la tyrosine, de l’acide folique et du tryptophane ;
  • hydroxylation de la glycine, proline (synthèse du collagène, cicatrisation), lysine, carnitine et catécholamine (par stabilisation des enzymes responsables de ces synthèses) ;
  • conversion du cholestérol en acides biliaires ;
  • absorption du fer.

Linus Pauling, qui fait partie des rares personnes à avoir reçu 2 prix Nobel (prix Nobel de chimie et de la paix, en 1954 et 1962), fut un pionnier dans l’étude de l’intérêt thérapeutique de la vitamine C.

Dans la lutte contre les maladies infectieuses, le système immunitaire joue un rôle crucial. Or, lors de ces épisodes de forte sollicitation, le métabolisme énergétique de nos cellules immunitaires est mis à rude épreuve. Cela a pour conséquence de générer un fort stress oxydant intracellulaire qui, en l’absence d’un système de réponse antioxydante efficace, peut affaiblir la fonction immunitaire. Ainsi, la vitamine C peut contribuer, grâce à son activité antioxydante, à renforcer le système immunitaire en protégeant les cellules impliquées contre les effets délétères du stress oxydant[1].

Pour mieux comprendre ce rôle essentiel de la vitamine C, prenons l’exemple d’un macrophage chargé de phagocyter dans l’organisme les agents pathogènes et les débris cellulaires de toutes sortes.

Lorsqu’il s’attaque à une bactérie pathogène, par exemple, le macrophage va déclencher une véritable tempête oxydative pour détruire sa cible. Or, si lui-même n’a pas accumulé suffisamment de défenses antioxydantes (glutathion, vitamine C, etc.), son attaque sera juste une sorte d’action « kamikaze », et la destruction de la bactérie ennemie signera également sa propre autodestruction. En revanche, si la cellule est armée de vitamine C, celle-ci participera vigoureusement à la régénération du glutathion intracellulaire, et le macrophage pourra résister à sa propre attaque, et faire feu de nouveau contre un autre pathogène !

Il s’agit là de l’un des mécanismes principaux d’interaction de la vitamine C avec le système immunitaire. Il en découle que plus le système immunitaire est compétent et efficace, plus l’action de la vitamine C sera également marquante.

Notons tout de même que si l’organisme n’a pas réussi à reconnaître l’agent pathogène, à fabriquer les bons anticorps pour opsoniser la bactérie ennemie (c’est-à-dire placer la signalétique adéquate pour la signaler aux macrophages), et si les macrophages ne sont pas suffisamment nombreux, alors, l’efficacité de la vitamine C sera probablement modeste. En revanche, si la reconnaissance de l’ennemi a été bien faite, et que la production d’anticorps est au rendez-vous, la vitamine C aura toutes les chances de jouer un rôle majeur dans la bataille !

Phagocytose vitamine C Nutrixeal Info
Action antioxydante de la vitamine C en interaction avec le système immunitaire.

Allégations santé

Sur un plan plus global et épidémiologique, le rôle de la vitamine C dans le fonctionnement du système immunitaire a été largement étudié dans divers types d’études et est désormais communément admis.

L’EFSA (Autorité Européenne de Sureté des Aliments) a par ailleurs autorisé l’allégation selon laquelle la vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire.

Allégations santé approuvées par l’EFSA

* La vitamine C contribue :

  • à réduire la fatigue,
  • au fonctionnement normal du système immunitaire,
  • à maintenir le fonctionnement normal du système immunitaire pendant et après un exercice physique intense,
  • à protéger les cellules contre le stress oxydatif,
  • à la formation normale de collagène pour assurer le fonctionnement normal des os, cartilages, gencives, dents, vaisseaux sanguins et de la peau,
  • au fonctionnement normal du système nerveux,
  • à un métabolisme énergétique normal,
  • à des fonctions psychologiques normales,
  • à la régénération de la forme réduite de la vitamine E.

La vitamine C accroît également l’absorption de fer.

Injection intraveineuse VS voie orale

Les études épidémiologiques ont montré que de bons apports en vitamine C dans l’alimentation étaient corrélés avec une réduction significative de l’incidence de divers types de cancers[1].

On voit fleurir de nombreuses allégations fantaisistes sur ce sujet bien particulier. Essayons donc de clarifier brièvement ce que nous disent les études.

De nombreuses études ont souligné l’intérêt de la vitamine C chez les patients atteints de cancer[1]–[3]. Toutefois dans ce domaine, il convient de bien distinguer les supplémentations orales des injections de vitamine C par voie intraveineuse, qui conduisent à des concentrations plasmatiques d’acide ascorbique 10 à 100 fois plus élevées et donc à des mécanismes d’action très différents.

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Comparaison des effets de la vitamine C en fonction du mode d’administration (voie orale ou intraveineuse)[1]–[3].

Les doses élevées d’acide ascorbique injectées par intraveineuse engendrent une augmentation transitoire de la concentration plasmatique en H2O2[2], [3]. Les observations cliniques montrent un effet antitumoral sans effet secondaire, qui pourrait être lié à une plus grande perméabilité des cellules cancéreuses à l’H2O2 (molécule oxydante). Ces injections intraveineuses d’acide ascorbique ont par ailleurs montré une action synergique avec les chimiothérapies, avec un renforcement de l’effet du traitement et une diminution des effets secondaires.

Bien évidemment, l’injection intraveineuse de grandes quantités d’acide ascorbique sort complètement du cadre dévolu aux compléments alimentaires et s’inscrit exclusivement dans le cadre d’une prise en charge médicale, en clinique ou à l’hôpital.

Par voie orale, dans l’alimentation générale et dans les compléments alimentaires, le mécanisme d’action prédominant de la vitamine C est son action antioxydante, qui contribue au renforcement du système immunitaire et au fonctionnement normal de l’organisme dans son ensemble[1].

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Des apports journaliers indispensables

Comme toutes les vitamines, la vitamine C ne peut pas être synthétisée par le corps humain : il est recommandé d’en avoir une consommation quotidienne.

Cette incapacité à synthétiser la vitamine C est d’ailleurs une caractéristique assez rare parmi les mammifères. La plupart d’entre eux sont en effet en mesure de synthétiser la vitamine C de manière continue, en fonction de leurs besoins, à partir du glucose.

Or, parmi les mammifères, l’homme, les primates et les cochons d’inde sont en revanche curieusement incapables de réaliser cette synthèse de l’acide ascorbique et sont donc dépendants des apports alimentaires de vitamine C ! Les anthropologues estiment d’ailleurs que nos ancêtres avaient originellement la capacité à synthétiser la vitamine C, et qu’ils ont perdu cette capacité au cours de l’évolution, probablement à une époque où son régime alimentaire était particulièrement riche en vitamine C.

En France, les apports journaliers de référence pour les vitamines et minéraux sont fixés par le Règlement Européen (UE) n°1169/2011. Pour la vitamine C, cette valeur, appelée officiellement « apport de référence » (AR) est de 80 mg. Selon une étude parue en juin 2012[4], l’apport journalier idéal, afin de pleinement bénéficier des bienfaits de la vitamine C, serait cependant de 200 mg.

Il faut ajouter à cela qu’il n’existe pas à ce jour de réel consensus sur les apports quotidiens de vitamine C, que les partisans de la médecine dite « orthomoléculaire » évaluent à un niveau considérablement plus élevé que les apports évoqués ci-dessus, en se basant notamment sur les quantités de vitamine C synthétisées par les autres mammifères de poids comparable, (de l’ordre de plusieurs grammes par jour).

Dans l’alimentation, on trouve essentiellement la vitamine C dans les fruits et les légumes, en particulier dans certaines baies comme l’argousier et le cynorrhodon. Cependant, cette vitamine est très instable et détruite par la chaleur ou l’exposition à l’air. La cuisson ainsi qu’un stockage trop prolongé détruisent une bonne partie de la vitamine C des aliments. Une supplémentation en vitamine C peut donc être nécessaire pour garantir un apport journalier suffisant.

Système de régulation de la vitamine C dans l’organisme

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Régulation de la vitamine C au sein de l’organisme.

L’absorption de la vitamine C s’effectue principalement au niveau de l’intestin grêle par un mécanisme de transport actif saturable. Ainsi, en cas d’apports quotidiens nettement supérieurs, le taux d’absorption diminue.

La vitamine C passe rapidement dans le sang, essentiellement sous forme d’acide ascorbique (le DHA ne représente qu’environ 5% de la vitamine C circulante). La distribution de l’acide ascorbique se fait dans tous les tissus mais de manière inégale. On en retrouve essentiellement dans le cortex et l’hypophyse, et de manière moindre dans le foie, les muscles et la cornée. Il n’existe pas de système de stockage.

L’élimination de la vitamine C est principalement urinaire. Lorsque des doses plus élevées sont ingérées, l’excrétion urinaire augmente.

Ainsi, la saturabilité de l’absorption intestinale et l’augmentation de l’excrétion urinaire lorsque la dose ingérée augmente constitue un système de régulation qui prévient tout risque d’hypervitaminose C. Par ailleurs, selon l’EFSA, les données disponibles chez l’Homme et l’animal suggèrent une faible toxicité aiguë (c’est-à-dire une faible toxicité à court terme suite à la prise d’une dose importante). Des troubles digestifs mineurs seraient ainsi les principaux effets indésirables identifiés en cas d’apports élevés (3-4 g par jour)[5].

Bien choisir sa supplémentation en vitamine C

La forme de référence de la vitamine C est l’acide L-(+)-ascorbique. Cette forme réduite possède une fonction antioxydante. Elle devient sous forme oxydée l’acide déhydro-L-ascorbique (DHA).

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Structure moléculaire de l’acide L-(+)-ascorbique (forme réduite) et de l’acide déhydro-L-ascorbique (forme oxydée).

Les extraits naturels

Dans les compléments alimentaires, la vitamine C peut être issue d’un extrait de fruit. En effet, certains fruits et légumes comportent une forte teneur en acide ascorbique. Pour les compléments alimentaires, c’est principalement l’acérola qui est utilisé, et de manière moindre d’autres baies comme le cynorrhodon ou l’argousier. Ce type de supplémentation permet de profiter des autres bienfaits du fruit.

Il est toutefois important de vérifier que le produit est standardisé en vitamine C, c’est-à-dire que la teneur en vitamine C y est garantie d’un lot à l’autre. Le produit Ultra Acerola Nutrixeal présente une standardisation à 34% de vitamine C, ce qui est deux fois plus élevé que la plupart des extraits BIO classiques. Ainsi une gélule contenant 570 mg d’extrait d’acérola BIO contient 194 mg d’acide ascorbique (il ne faut donc pas confondre la quantité d’extrait d’acérola et la quantité de vitamine C). Le laboratoire utilise également dans sa gamme de produit un extrait d’acérola standardisé à 17% de vitamine C, proposé en poudre ou en comprimés.

L’acide ascorbique pur

L’acide ascorbique pur peut également être proposé en complément alimentaire. Il s’agit alors de vitamine C bio-identique, c’est-à-dire identique à la forme naturelle, l’acide L(+)-ascorbique (dextrogyre). Cette forme de vitamine C est obtenue par un processus utilisant de la biofermentation.

Le laboratoire Nutrixeal a sélectionné la vitamine C Quali®-C. Celle-ci est fabriquée en Europe (à Dalry, en Ecosse), selon un processus respectueux de l’environnement, dans une usine certifiée ISO 9001:2015 et FSSC 22000 répondant aux plus hauts standards de qualité.

Ce type de supplémentation en vitamine C présente l’avantage d’être plus concentré qu’un extrait de fruit. Cependant, cela reste une forme acide de vitamine C qui peut éventuellement provoquer quelques désagréments digestifs.

L’ascorbate de calcium

Il est possible de trouver la vitamine C sous la forme d’un de ses sels, comme l’ascorbate de calcium. Sous cette forme, l’acide ascorbique est combiné à un minéral alcalinisant, par exemple le calcium, qui lui confère un rôle tampon. On parle alors d’une forme non acide de la vitamine C.

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Structure moléculaire de l’ascorbate de calcium.

L’ascorbate de calcium constitue une alternative à l’acide ascorbique. Cette forme non acide de vitamine C permet de limiter les problèmes digestifs liés à l’acidité.

Ester-C®

L’Ester-C® est une vitamine C brevetée constituée de L-ascorbate de calcium et d’une pincée de L-thréonate de calcium (métabolite naturel de la vitamine C jouant un rôle important dans son absorption). Elle est obtenue par un procédé aqueux (sans solvant), à partir d’un produit de biofermentation naturelle. L’Ester-C® présente de nombreux avantages par rapport aux autres formes de vitamine C et notamment par rapport à l’acide L-ascorbique :

  • non acide, contrairement à l’acide ascorbique ;
  • mieux tolérée que l’acide L-ascorbique sur le plan intestinal ;
  • biodisponibilité supérieure à celle de l’acide L-ascorbique dans les leucocytes.

Ester-C® : une vitamine C brevetée, innovante

Ester-C® : une vitamine C hautement biodisponible

Compte tenu de son mécanisme d’action, lorsque l’on étudie les effets d’une supplémentation orale en vitamine C, il est bien plus pertinent de mesurer son absorption dans les cellules (compartiment cible) plutôt que dans le plasma.

Plusieurs études cliniques, in vivo et in vitro ont montré que les métabolites naturels de la vitamine C présents dans l’Ester-C®, comme le L-thréonate de calcium, améliorent l’assimilation et la rétention de la vitamine C dans les cellules du système immunitaire (leucocytes/lymphocytes)[6]–[10].

La dernière de ces études notamment, une étude clinique randomisée, contre placebo, publiée en 2016, menée sur 36 individus entre 18 et 60 ans, a comparé les concentrations plasmatiques et intracellulaires (dans les leucocytes) jusqu’à 24h après l’ingestion de 1 g de vitamine C sous la forme acide ascorbique ou Ester-C®[9]. Les résultats montrent des concentrations plasmatiques quasiment identiques dans les deux cas. En revanche, la différence est flagrante pour les concentrations intraleucocytaires (cellules cibles) : l’Ester-C® pénètre dans les leucocytes en plus grande quantité que l’acide ascorbique, plus progressivement et de manière durable (sur 24h).

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Évolution sur 24h des concentrations plasmatiques (A) et intra-leucocytaires (B) de la vitamine C après ingestion de l’équivalent d’1 g de vitamine C sous forme Ester-C (en orange) ou acide ascorbique (en jaune)[9].

In vitro, on observe de même que l’exposition des cellules au L-thréonate de calcium, métabolite naturel de la vitamine C présent dans l’Ester-C®, augmente de manière significative l’absorption intracellulaire de vitamine C[7], [8].

Le mécanisme invoqué pour expliquer ces résultats est que le L-thréonate de calcium serait impliqué dans le fonctionnement des transporteurs membranaires en charge de l’import cellulaire de la vitamine C.

Ester-C® : une vitamine C très bien tolérée

La tolérance de l’Ester-C® a été comparée à celle de l’acide ascorbique après la prise d’une dose élevée de 1 g de vitamine C (1 g d’acide ascorbique ou 1,27 g d’Ester-C®). Cette étude clinique en double aveugle, menée sur 50 individus, a montré que les épisodes de désordres intestinaux étaient significativement plus rares avec l’Ester-C® qu’avec l’acide ascorbique[5], [11]. Cette tolérance augmentée est probablement liée au caractère non-acide de l’Ester-C® par rapport à l’acide ascorbique (acide).

L’Ester-C® contient intrinsèquement 9,2% de calcium. Cette teneur en calcium est parfois critiquée, sous prétexte qu’elle pourrait induire une trop forte consommation de calcium. Toutefois, les chiffres disent le contraire. La dose journalière maximale tolérée en France pour la vitamine C étant de 1000 mg / 1268 mg d’Ester-C®, cela représente 116 mg de calcium, soit seulement 14,4% des apports journaliers recommandés en calcium (800 mg), ce qui est négligeable. Cela correspond à la quantité de calcium contenue dans un petit dé d’emmental (11,2 g). Cette dose de calcium est tellement faible, qu’elle ne permet même pas réglementairement de parler des bénéfices santé du calcium sur l’étiquetage des produits ! La teneur en calcium de l’Ester-C® ne présente donc aucun risque pour la santé.

Ester-C® : une vitamine C efficace

L’efficacité de l’Ester-C® a été soulignée par plusieurs études[12], [13].

Une étude clinique contre placebo, menée sur 168 volontaires, a suivi pendant 2 mois les effets d’une supplémentation de 500 mg par jour d’Ester-C® sur les épisodes de rhume[12]. Cette étude a observé un effet significatif sur la fréquence de ces épisodes (-26%, p<0,05) et la durée des symptômes les plus marqués (-1,3 jours, p<0.03).

Il a également été montré à l’aide d’un modèle murin que l’Ester-C® offrait une meilleure activité anti-scorbutique que l’acide ascorbique[13], ce qui est probablement lié la biodisponibilité supérieure de l’Ester-C®.

Ester-C® : une vitamine C liposomable !

Pour augmenter l’absorption et la tolérance de la vitamine C, l’une des techniques régulièrement employées est de la rendre liposomale, c’est-à-dire de l’encapsuler dans des liposomes. Comme nous l’avons vu précédemment, l’Ester-C® est une vitamine C intrinsèquement dotée d’une biodisponibilité et d’une tolérance supérieures à celles de l’acide L-ascorbique simple. Toutefois, contrairement à ce que l’on peut lire parfois sur internet, l’Ester-C® est tout à fait liposomable !

Le caractère breveté d’un composé n’a aucun rapport avec le fait qu’il puisse ou non être incorporé dans des liposomes. Dire le contraire est aussi idiot que de suggérer que l’on ne pourrait pas porter de T-shirt de marque sous un pull, car le T-shirt est de marque…

Le laboratoire Nutrixeal travaille depuis de nombreuses années sur des formules d’Ester-C® liposomales et a, à ce titre, investi des centaines de milliers d’euros dans une chaîne de production de liposomes.

Le laboratoire Nutrixeal propose de l’Ester-C® dans son produit Ester-C® PhytoComplex. Outre, l’Ester-C® contenant la vitamine C sous la forme L-ascorbate de calcium et de petites quantités d’un métabolite de la vitamine C (L-thréonate de calcium), le produit comporte un dosage efficace de bioflavonoïdes extraits d’oranges, connus pour optimiser l’absorption de la vitamine C. Cet apport synergique de bioflavonoïdes renforce encore la biodisponibilité de la formule et vise à augmenter son efficacité dans le temps (maintien prolongé des taux plasmatiques d’acide ascorbique).

La version poudre de l’Ester-C® PhytoComplex a une composition et un procédé de préparation spécialement étudiés afin d’optimiser conjointement la vitesse de mise en solution dans l’eau (praticité d’emploi) et la formation de liposomes aptes à encapsuler la vitamine C. Elle comporte de la phosphatidylcholine purifiée, ainsi qu’un apport de glycérophosphate de magnésium.

Ester-C PhytoComplex liposomale Nutrixeal en poudre, vitamine C non acide et hautement assimilable.
  • Pour en savoir plus sur l’Ester-C Phytocomplex en poudre, consulter l’article nutrixeal-info consacré à cette formule particulièrement innovante.
Composition Ester C Phytocomplex Dossier Vitamine C Nutrixeal Info
Ingrédients de l’Ester-C® PhytoComplex Nutrixeal en poudre.

La vitamine C liposomale et la technologie ZetaGreen® Nutrixeal

Les formes liposomables

Dans sa forme naturelle, la vitamine C est hydrosoluble. Elle est donc soluble dans le bol alimentaire et subit le contact des acides gastriques. Dans les compléments alimentaires, la vitamine C peut être proposée sous forme liposomale. Il s’agit de vitamine C encapsulée dans un liposome, une sphère composée de molécules amphiphiles (souvent des phospholipides). Ainsi entourée, elle est moins altérée par le processus de digestion et potentiellement mieux absorbée par l’organisme.

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Structure d’un liposome.

L’encapsulation liposomale est possible pour toutes les formes de vitamine C (acide L-ascorbique, ascorbate de calcium ou de sodium, etc.) Toutefois, les liposomes d’ascorbate de calcium / sodium offrent une meilleure stabilité dans le temps que ceux réalisés avec l’acide L-ascorbique (potentiel Zeta plus électronégatif).

La technologie ZetaGreen® Nutrixeal

Nutrixeal investit beaucoup de temps, d’énergie et de ressources financières depuis des années pour développer sa propre technique innovante d’encapsulation liposomale. La marque ZetaGreen® est ainsi l’aboutissement de nombreuses années de recherche et développement dans ce domaine.

Logo ZetageGreen Nutrixeal, technique d'encapsulation liposomale.

L’encapsulation liposomale est un sujet extrêmement technique. La plupart des laboratoires nutraceutiques ne s’y aventurent pas et préfèrent sous-traiter à des grandes structures. Malheureusement, ces dernières, pour pouvoir développer leurs procédés à grande échelle, utilisent bien souvent des ingrédients peu recommandés, utiles uniquement aux procédés de production et sans aucun intérêt nutritionnel.

Le laboratoire Nutrixeal a donc fait le choix de développer sa propre méthode, sans solvant organique, sans surfactant et respectueuse de l’environnement. Les procédés mis en place, particulièrement innovants, permettent d’optimiser l’assimilation et la stabilité de nos ingrédients santé.

Nutrixeal mise sur l'encapsulation liposomale avec le label ZetaGreen.

Gamme vitamine C Nutrixeal

Le laboratoire Nutrixeal propose une large gamme de produits à base de vitamine C, afin de répondre de manière ciblée aux besoins de chacun.

En version premium, Nutrixeal propose deux produits contenant de la vitamine C en formulation liposomale :

L’ester-C® est également proposée en comprimés et la Quali®-C en poudre et en gélules.

Le laboratoire Nutrixeal propose également un extrait d’acerola BIO concentré standardisé à 17% de vitamine C (poudre et comprimés) et un extrait premium standardisé à 34% de vitamine C.

Références

[1] S. Chambial, S. Dwivedi, K. K. Shukla, P. J. John, et P. Sharma, Indian J Clin Biochem, vol. 28, no 4, p. 314‑328, oct. 2013, doi: 10.1007/s12291-013-0375-3.

[2] Q. Chen et al., Proc. Natl. Acad. Sci. U.S.A., vol. 102, no 38, p. 13604‑13609, sept. 2005, doi: 10.1073/pnas.0506390102.

[3] S. Park, Nutrients, vol. 5, no 9, p. 3496‑3505, sept. 2013, doi: 10.3390/nu5093496.

[4] B. Frei, I. Birlouez-Aragon, et J. Lykkesfeldt, Crit Rev Food Sci Nutr, vol. 52, no 9, p. 815‑829, 2012, doi: 10.1080/10408398.2011.649149.

[5] J.-L. Schlienger, in Nutrition clinique pratique, 2011, p. 45‑60.

[6] M. J. Bush et A. J. Verlangieri, Res. Commun. Chem. Pathol. Pharmacol., vol. 57, no 1, p. 137‑140, juill. 1987.

[7] M. J. Fay et A. J. Verlangieri, Life Sci., vol. 49, no 19, p. 1377‑1381, 1991.

[8] M. J. Fay, M. J. Bush, et A. J. Verlangieri, Gen. Pharmacol., vol. 25, no 7, p. 1465‑1469, nov. 1994.

[9] S. H. Mitmesser, Q. Ye, M. Evans, et M. Combs, Springerplus, vol. 5, no 1, p. 1161, 2016, doi: 10.1186/s40064-016-2605-7.

[10] M. A. Moyad, M. A. Combs, A. S. Vrablic, J. Velasquez, B. Turner, et S. Bernal, Adv Ther, vol. 25, no 10, p. 995‑1009, oct. 2008, doi: 10.1007/s12325-008-0106-y.

[11] J. Gruenwald, H.-J. Graubaum, R. Busch, et C. Bentley, Adv Ther, vol. 23, no 1, p. 171‑178, févr. 2006.

[12] M. Van Straten et P. Josling, Adv Ther, vol. 19, no 3, p. 151‑159, juin 2002.

[13] A. J. Verlangieri, M. J. Fay, et A. W. Bannon, Life Sci., vol. 48, no 23, p. 2275‑2281, 1991.

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