Le fer est un oligoélément dit « essentiel », c’est-à-dire qu’il ne peut pas être synthétisé par l’organisme et doit donc être apporté par l’alimentation. Un excès ou une carence en fer peut donc dérégler de nombreux mécanismes biologiques essentiels au fonctionnement du corps.
La notion de fibres alimentaires recouvre tous les résidus végétaux qui ne sont pas hydrolysés par les enzymes digestives humaines, gastriques, pancréatiques et intestinales.
La myrosinase est une enzyme spécifique, principalement retrouvée dans les plantes de la famille des Brassicaceae regroupant notamment les choux, le radis, le raifort, le cresson ou la moutarde. Cette enzyme joue un rôle central dans les mécanismes de défense de ces végétaux notamment en hydrolysant les glucosinolates en composés bioactifs.
Les isothiocyanates, produits de dégradation des glucosinolates, sont des molécules organiques issues de nombreuses familles végétales dont la plus grande est la famille des Brassicaceae regroupant notamment, les choux, le radis, le raifort, le cresson ou la moutarde. De nombreux travaux de recherche ont suggéré un grand nombre de bénéfices santé attribués à ces métabolites.
Le glutathion est un petit peptide hydrosoluble produit par notre corps. Il est formé par la condensation d’acide L-glutamique, de L-cystéine et de glycine. Ce composé endogène au puissant potentiel rédox existe sous forme réduite (GSH) et oxydée (GSSG). Il est présent dans le cytoplasme de toutes les cellules de l’organisme
Les glucosinolates sont des composés chimiques essentiels à de nombreuses plantes pour se défendre en cas d’agressions extérieures. Majoritairement présents chez les crucifères, les glucosinolates ont notamment été découverts au début du XIXème siècle lors d’études scientifiques essayant de comprendre l’origine chimique de la saveur piquante de la moutarde.
Racine consommée depuis des millénaires, le radis noir est à l’heure actuelle utilisé aussi bien gastronomie pour ses qualités nutritives, qu’en nutraceutiques pour ses vertus santé. On prête en effet à cette racine de nombreuses propriétés notamment pour la sphère digestive et hépatique. Découvrez cette racine à l'usage ethnobotanique bien installé.
Si dans le langage courant le terme pissenlit peut renvoyer à différentes plantes à l'inflorescence similaire, au sens strict le pissenlit correspond aux espèces du genre Taraxacum.
Les flavonoïdes constituent une famille de composés synthétisés par les plantes. Ils représentent la majeure partie de la grande famille des polyphénols. Connus principalement pour leurs propriétés antioxydantes, les flavonoïdes présentent de nombreuses vertus santé qui en font des ingrédients phare en nutraceutique.
On désigne par flavonolignanes un ensemble de composés qui font partie de la grande famille des polyphénols, dont la structure chimique est constituée par un flavonoïde lié à une lignane.
La silymarine est un terme qui désigne le principe actif du chardon-marie (Silybum marianum). Il ne s'agit pas d'une substance unique ; ce terme recouvre en réalité un ensemble d'actifs polyphénoliques qui appartiennent à la famille des flavonolignanes, au fort pouvoir antioxydant.
La silybine, également dénommée silibinine, est un actif naturel constitué du mélange de différents flavonolignanes que l'on retrouve dans les graines de chardon-marie (Silybum marianum).
Utilisé depuis l’antiquité pour ses bienfaits sur la santé hépatique, le chardon-marie, également appelé silybum marianum est une plante présente dans les régions chaudes et ensoleillées. Découvrez les vertus santé de cette plante ainsi que les critères de qualité d'un bon extrait de chardon-marie.
L’oleuropéine est le tannin complexe et puissamment antioxydant contenu dans tous les constituants de l’olivier : feuilles, parties ligneuses, et bien-sûr dans les olives et l’huile d’olive. Cette molécule se retrouve également dans la fameuse huile d’argan, et les scientifiques estiment qu’avec son métabolite l’hydroxytyrosol, elle est à la source de l’amertume caractéristique, mais également de la majeure partie des vertus nutritionnelles et nutraceutiques de l’huile d’olive pour la santé !
Le tyrosol est un composé phénolique antioxydant, que l'on trouve notamment dans les feuilles d'olivier et dans l'huile d'olive ou d'argan. On le trouve également dans les extraits de Rhodiola rosea, sous forme de glucosides (salidroside).
Le salidroside est, avec la rosavine, l'un des actifs et des marqueurs les plus connus de la Rhodiola rosea, une plante nutraceutique adaptogène très appréciée pour ses effets stimulants sur la réactivité intellectuelle, et la réduction de la fatigue liée au stress.
La rosavine est un actif nutraceutique bien connu, qui fait partie des marqueurs biochimiques utilisés pour évaluer la concentration en actifs des extraits de Rhodiola rosea. La rosavine est probablement responsable, avec le salidroside, d'une partie des effets positifs de la Rhodiola sur l'humeur et l'énergie !
En nutraceutique, l'oignon est également une source particulièrement concentrée de polyphénols, et notamment de flavonoïdes, en particulier des formes glycosylées de quercétine !
Tout comme Berberis vulgaris, Berberis aristata fait partie de la famille des Berberidacées. Le genre Berberis correspond en réalité à plusieurs centaines d'espèces différentes d'arbustes caduques, persistants ou semi-persistants, répandus sur les zones tempérées et subtropicales d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Sur le plan nutraceutique, toutes les espèces de Berberis sont recherchées pour leur teneur en berbérine, un alcaloïde naturel aux puissantes propriétés physiologiques.
Diglycoside de quercétine, la rutine, appelée également rutoside, est un flavonoïde naturel, relativement fréquent dans le monde végétal, puisqu’on en trouve par exemple dans les olives, le sarrasin, les asperges, le persil, la rhubarbe, la myrtille, les framboises, les oignons, les feuilles de Ginkgo biloba ou encore dans le thé (liste non exhaustive). L’une des meilleures sources alimentaires est les câpres, avec une teneur qui peut atteindre environ 300 mg pour 100 g.