Le pissenlit est une plante très répandue en Europe, que nous sommes habitués à apercevoir dans nos prairies mais également à consommer, tant dans notre alimentation qu’en nutraceutique pour ses nombreuses vertus. Également nommée dent de lion ou horloge du berger, cette plante, parfois considérée comme une mauvaise herbe, bénéficie pourtant d’un usage ethnobotanique bien établi.
Caractéristiques du pissenlit
Si dans le langage courant le terme pissenlit peut renvoyer à différentes plantes à l’inflorescence similaire, au sens strict le pissenlit correspond aux espèces du genre Taraxacum, de la famille des Asteraceae.
Carte d’identité : le pissenlit
Les pissenlits se caractérisent par une tige généralement creuse et une inflorescence plate et jaune. Ils produisent souvent des akènes à aigrettes particulièrement connus pour s’envoler lorsque l’on souffle dessus. Leur période de floraison s’étend de mai à novembre.
Cette plante peut pousser à l’état sauvage dans des conditions très variables. On en trouve ainsi sur la plupart des continents, et jusqu’à 2000 m d’altitude en Europe
Étymologiquement, le nom « pissenlit » serait issu des propriétés diurétiques de la plante. Le pissenlit est également appelé dent-de-lion en référence à la forme de ses feuilles profondément divisées. Ces dernières sont disposées en rosette, à la base de la tige. Cette dénomination est par ailleurs à l’origine du nom de la plante dans d’autres langues (dente di leone en italien ou encore dandelion en anglais).
En phytothérapie et nutraceutique, on utilise les feuilles (récoltées au printemps) et les racines des plantes de plus de deux ans (récoltées à l’automne).
Principes actifs du pissenlit
Le pissenlit renferme une richesse infinie en composés potentiellement bioactifs tels que des lactones sesquiterpéniques, des alcools triterpéniques, des polyphénols et des caroténoïdes.
Les lactones sesquiterpéniques sont des actifs communs aux plantes de la famille des Astéracées. Composants lipophiles incolores, leur biosynthèse se fait à partir d’unités d’isoprène. Les sesquiterpènes sont généralement extraits des racines de pissenlit et regroupent un large panel de composés dont les plus abondants sont :
La présence de lactones sesquiterpéniques induit l’amertume caractéristique du pissenlit, une amertume résultant notamment de la présence de taraxacolide, de dihydrolactucine, d’ixérine D, d’acides taraxiniques, de phénylpropanoïdes et de l’ainslioside. Ces composants sont souvent présents sous forme de glycosides. Les bienfaits du pissenlit pour la santé peuvent en grande partie être attribués à la présence de ces substances amères et de composés phénoliques, qui possèdent des propriétés antioxydantes.
L’acide chlorogénique est le polyphénol le plus abondant dans le pissenlit. Ester d’acide caféique et d’acide quinique, on le trouve dans toutes les parties de la plante (feuilles, racines, et fleurs)
Le taraxastérol est un alcool triterpénique, très présent dans les racines du pissenlit tout au long de l’année.
Jusqu’à 45% des racines de pissenlit sont constituées d’inuline, un glucide complexe (fructo-oligosaccharides) bien connu pour ses effets positifs sur la flore intestinale. Considéré comme une fibre alimentaire, l’inuline favoriserait en effet une composition optimale du microbiote intestinal.
Bienfaits et vertus du pissenlit
Les extraits de pissenlit ont fait l’objet de nombreux dépôts de demande d’allégation santé auprès de l’EFSA (actuellement en attente de validation).
Le pissenlit aide à soutenir les fonctions d’élimination de l’organisme (élimination rénale, fonction urinaire, détoxification, drainage) :
Le laboratoire Nutrixeal propose un extrait de pissenlit (ratio 10:1) dans son complexe spécifique pour la détoxification et la santé hépatique, Detoxea®.
Pour plus d’information sur les plantes « détox », nous vous recommandons la lecture de notre guide de choix des plantes utiles pour le soutien de la sphère hépatique et de la détoxication : chardon-marie et silymarine, desmodium, pissenlit, radis noir, chrysanthellum, etc.