Le cuivre est un oligoélément essentiel, c’est-à-dire qu’il ne peut être synthétisé par l’organisme et doit donc être apporté par l’alimentation. A la différence du fer, les carences en cuivre sont assez rares. Pour autant le contrôle de l’homéostasie du cuivre est un paramètre important puisqu’il participe à de nombreuses fonctions cellulaires importantes.
Le cuivre est en effet indispensable au bon fonctionnement cellulaire lorsqu’il est présent en faible quantité, mais devient cependant toxique en cas d’excès.
Étymologie
Le nom de cuivre est étroitement lié à l’île de Chypre. Dans l’antiquité, c’est effectivement sur cette île que fût découvert et exploité le premier gisement de cuivre. Les romains appelèrent alors cet alliage « cyprium », un terme qui a progressivement évolué pour devenir « cuprum » en latin et enfin « cuivre » en français. Dans l’antiquité, le cuivre était notamment utilisé pour traiter les douleurs articulaires et les problèmes cutanés.
Un peu de chimie autour du cuivre
Le cuivre est un élément chimique de symbole Cu et de numéro atomique 29. Sa masse atomique est de 63,546 u.
Il appartient au groupe XI du tableau périodique des éléments, il fait donc partir de la classe des métaux de transition.
Le cuivre peut prendre différentes formes ioniques dont les plus courantes sont :
Biodisponibilité du cuivre
Quotidiennement, notre alimentation nous apporte entre 1 et 3 mg de cuivre, mais seule la moitié sera absorbée dans le tractus digestif. L’absorption du cuivre a lieu au niveau du duodénum. Cependant cet oligoélément suit la même voie d’absorption que le zinc, si bien que le zinc est souvent considéré comme un frein à la bonne absorption du cuivre.
Le zinc et le cuivre utilisent le même récepteur pour traverser la barrière intestinale, ils sont donc en compétition : s’ils sont en quantité équivalente, le cuivre inhibe l’entrée du zinc car il a une plus haute affinité chimique pour le récepteur, cependant si la concentration en zinc est au minimum 10 fois plus élevée que celle du cuivre, le zinc bloque l’entrée du cuivre dans l’organisme.
À RETENIR
Si vous souhaitez vous supplémenter à la fois en zinc et en cuivre, les produits multiminéraux sont donc à éviter car le zinc y est souvent présent en quantité bien plus importante que le cuivre (les apports de référence pour le zinc étant 10 fois supérieurs à ceux du cuivre).
Préférez deux produits distincts et espacez la prise de chacun d’eux.
Une fois que le cuivre est entré dans les entérocytes via un transporteur spécifique, il se couple à une protéine (ATP7A) qui assure son transport jusqu’à la veine porte, veine conduisant le sang du tube digestif vers le foie.
Au niveau du foie, le cuivre traverse la membrane des hépatocytes via un transporteur puis se lie cette fois à une protéine ATP7B (également appelée protéine de Wilson) qui facilite son incorporation au sein de la céruloplasmine. La céruloplasmine stocke ainsi jusqu’à 8 atomes de cuivre. Une fois excrétée dans le sang, elle assure le transport du cuivre dans l’organisme : 95% du cuivre circulant est lié à la céruloplasmine.
POUR ALLER PLUS LOIN
La céruloplasmine est également une ferroxidase qui catalyse l’oxydation du fer ferreux en fer ferrique qui pourra se lier à la transferrine pour être acheminé jusqu’aux tissus. Cette protéine joue ainsi un lien étroit entre le cuivre et le métabolisme du fer.
LE SAVIEZ-VOUS ?
La protéine de Wilson (ou protéine ATP7B) est mise en cause dans l’apparition d’une maladie génétique du même nom liée à l’accumulation de cuivre dans l’organisme. Dans la maladie de Wilson, la protéine ATP7B est déficiente ce qui ne permet pas le transfert du cuivre vers la céruloplasmine et conduit ainsi à son accumulation au sein des cellules.
Rôles biologiques du cuivre
Le cuivre est impliqué dans de nombreuses voies métaboliques via son rôle de co-facteur d’enzymes du métabolisme cellulaire. Le cuivre joue ainsi un rôle dans l’action des enzymes à cuivre telles que :
Le cuivre participe à la mobilisation du fer dans le sérum notamment grâce à l’activité ferroxidase de la céruloplasmine qui transporte le cuivre.
Le cuivre est un puissant antioxydant qui permet de lutter contre le stress oxydant.
Les sources alimentaires en cuivre
Le cuivre est retrouvé dans la plupart des aliments dans des proportions variables, mais les plus riches en cuivre restent avant tout les abats (notamment le foie), les fruits de mer, les oléagineux et le cacao. Les légumineuses et les céréales à base de son de blé sont également d’excellentes sources de cuivre.
Une alimentation variée et équilibrée assure très souvent les besoins en cuivre de l’enfant et de l’adulte.
Apports nutritionnels recommandés en cuivre
Les apports quotidiens de référence en cuivre définis par le Règlement Européen (UE) n°1169/2011 sont de 1 mg par jour pour un adulte. À titre de comparaison, une portion de 100 g de foie de veau apporte 22 mg de cuivre.
Cependant selon l’âge et le sexe, les apports satisfaisants en cuivre varient :
Cuivre et nutraceutique
Bienfaits et vertus du cuivre
L’EFSA a autorisé de nombreuses allégations santé pour les compléments à base de cuivre. Le cuivre contribue ainsi :
Le cuivre dans les compléments alimentaires
Sur le marché, la plupart des compléments alimentaires à base de cuivre sont sous forme de comprimés ou de gélules contenant des oxydes ou des sulfates de cuivre.
Comme pour le fer, ces formes inorganiques sont responsables de désordres intestinaux.
C’est pourquoi chez Nutrixeal, nous ne proposons qu’une forme chélatée de cuivre : le bisglycinate de cuivre qui est une forme de cuivre bien mieux tolérée et beaucoup plus assimilable que les oxydes et sulfates de cuivre.
La chélation du cuivre par des glycines possèdent de nombreux avantages :
Une plus haute tolérance intestinale.
Une plus haute biodisponibilité puisque le cuivre est protégé par des glycines qui facilitent son passage à travers la barrière intestinale.
Une protection du cuivre face aux oxydations.
De plus, le bisglycinate de cuivre mis au point par le leader mondial Albion® Minerals présente l’avantage de protéger le cuivre des sucs digestifs. Dans le cas des oxydes ou sulfates de cuivre, les enzymes digestives libèrent du cuivre libre sous sa forme ionique qui est à l’origine de nombreux désagréments.
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