Les molécules qualifiées de xénobiotiques sont des molécules étrangères au métabolisme, qui sont entrées et présentes de manière plus ou moins fortuite dans l’organisme.
Les xénobiotiques ne sont ni produits par l’organisme vivant, ni apportés par son alimentation normale.
On classe ainsi dans les xénobiotiques tous les contaminants présents dans notre environnement et auxquels notre organisme est confronté, mais aussi tous les médicaments (dont l’administration est évidemment volontaire), mais que l’organisme et en particulier le foie doivent inactiver et transformer pour faciliter leur élimination et permettre à l’organisme de revenir à un état d’équilibre.
Exemples de xénobiotiques :
Certains actifs nutraceutiques sont réputés pour contribuer aux mécanismes d’élimination de l’organisme, et donc à l’élimination des xénobiotiques.
C’est notamment le cas des plantes nutraceutiques utilisées pour la sphère hépatique, comme les extraits de chardon-marie, du pissenlit ou encore de Desmodium adscendens.
Tous les actifs qui jouent un rôle direct ou indirect sur les taux intracellulaires de glutathion (comme la vitamine C) jouent également un rôle favorable sur les processus d’élimination des xénobiotiques.
Les xénobiotiques peuvent évidemment présenter une toxicité directe pour l’organisme humain.
Un certain nombre d’entre eux peuvent également exercer une influence défavorable sur l’efficacité des barrières physiologiques de l’organisme, comme par exemple au niveau digestif sur les jonctions serrées des cellules de l’intestin (entérocytes), ainsi d’ailleurs que sur d’autres types de jonctions intercellulaires.
Sur le plan intestinal, les xénobiotiques interfèrent souvent avec le microbiote, ce qui peut perturber l’homéostasie du système digestif.