Baicaline et baicaléine partagent la même structure chimique. Toutes deux sont des flavonoïdes caractéristiques de la scutellaire, et particulièrement abondantes dans les racines de la fameuse Scutellaria baicalensis, la scutellaire du lac Baïkal.
Mais ces deux flavonoïdes sont également retrouvés dans les autres variétés de scutellaire, comme Scutellaria lateriflora (la scutellaire casquée, originaire d’Amérique du Nord).
Toutefois, la baicaline est liée à une molécule d’acide glucuronique (on dit qu’elle est « glucuronidée »), ce qui n’est pas le cas de la baicaléine (pour laquelle on parle de forme « aglycone »). La baicaline est beaucoup plus largement représentée dans la plante que sa forme aglycone.
Comme c’est le cas également pour la quercétine (autre flavonoïde présent dans de nombreux végétaux et aux propriétés santé très médiatisées), la plupart des flavonoïdes de la scutellaire font l’objet de nombreuses substitutions (glucuronides, glycosides, etc.)
Pour plus d’information sur ce point, vous pouvez par exemple consulter notre dossier de fond consacré aux polyphénols.
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LE SAVIEZ-VOUS ?
Parmi les autres flavonoïdes de la scutellaire, la wogonine est également très proche de la baicaléine, mais elle porte un groupe méthyle sur l’une de ses fonctions hydroxyles.
Pour plus d’information sur la structure chimique et les propriétés santé de ces actifs nutraceutiques, nous vous conseillons la lecture des différentes fiches d’index qui leur sont consacrées sur Nutrixeal Info :