Les cellules NK (pour « Natural Killer cells » en anglais) sont des lymphocytes historiquement appelés « cellules tueuses naturelles » en raison de leur capacité apparemment spontanée à lyser des cellules tumorales ou infectées, de façon non spécifique. Cette caractéristique les distingue des lymphocytes T cytotoxiques qui exercent quant à eux une action spécifique.
Les cellules NK sont présentes dans la circulation sanguine (où elles représentent 5 à 15% des lymphocytes), dans les organes lymphoïdes (rate, amygdales, ganglions), ainsi que dans certains tissus comme le foie, les poumons et le placenta où elles exercent un rôle de sentinelle.
Actrices de l’immunité innée, elles parcourent l’organisme dans le but d’attaquer les cellules infectées (notamment par des virus) et les cellules cancéreuses. Des récepteurs présents sur leur surface sont capables de reconnaître des caractéristiques générales à la surface de leurs cibles. Les cellules NK sont ainsi des cellules « sentinelles » ayant pour vocation d’éliminer très rapidement les cellules anormales tout en respectant les cellules saines. Dans ce but, elles produisent très rapidement :
Des effecteurs cytotoxiques
Une fois fixée sur sa cible, la cellule NK libère des molécules qui perforent la membrane de la cellule cible afin de former des canaux par lesquels le contenu s’échappe, entraînant la mort de la cellule anormale.
Des cytokines
Les cellules NK produisent en particulier de l’INF-γ, mais aussi du TNF-α et de l’IL-10.
Ces cytokines participent :