Dans les descriptifs de composition de compléments alimentaires, on trouve tantôt le terme quercétine dihydrate, et tantôt (plus exceptionnellement) le terme quercétine anhydre. Que signifient ces appellations divergentes, et quelles sont les conséquences pratiques pour le consommateur ?
Malgré sa faible solubilité dans l’eau (à peine 60 mg par litre d’eau), la quercétine a paradoxalement la propriété de pouvoir piéger des molécules d’eau lors de son processus de fabrication, avec en moyenne deux molécules d’eau par molécule de quercétine.
On parle alors de quercétine dihydrate (une molécule de quercétine pour deux molécules d’eau).
En revanche, la quercétine anhydre a subi une étape de déshydratation complète et la poudre de cet actif ne contient donc plus de molécules d’eau.
Si bien que la quercétine anhydre est donc plus concentrée que la dihydrate, qui contient en pratique entre 10,5 et 13% d’eau.
Application pratique : une gélule qui apporte 500 mg de quercétine dihydrate ne contient en réalité qu’environ 440 mg de quercétine pure (anhydre).
Pour une meilleure efficacité, il est donc préférable de choisir, lorsque c’est possible, de la quercétine anhydre, plus concentrée.
Pour plus d’explications sur la différence entre les formes anhydres et dihydrates, ainsi que sur les critères de choix d’un complément alimentaire à base de quercétine, consultez notre guide de choix sur Nutrixeal Info :
Et pour un tour d’horizon des propriétés physiques, biochimiques et physiologiques de la quercétine, vous pouvez également consulter notre index nutraceutique :