Le magnésium marin porte un très joli nom, qui lui confère automatiquement un fort capital de confiance : qui n’aurait pas envie de puiser ses ressources en magnésium dans notre océan nourricier ? Fort logiquement, l’appellation « magnésium marin » ne déclenche aucune méfiance chez les consommateurs, qui le plébiscitent bien souvent dans les rayons de compléments alimentaires des pharmacies et parapharmacies. Le terme « magnésium marin » est donc une belle trouvaille et une réussite marketing indéniable !
Mais ce n’est pas si simple, car le magnésium marin est constitué exclusivement de formes inorganiques de magnésium, et en écrasante majorité d’oxydes de magnésium. Cette forme minérale foncièrement indigeste, est très peu assimilée par le corps humain, et susceptible à partir d’une certaine dose de provoquer bon nombre d’effets digestifs indésirables (diarrhées, flatulences, etc.)
Les désordres digestifs produits par le magnésium marin (et par toutes les autres formes de magnésium inorganique) sont essentiellement dus à leur très faible capacité d’assimilation par l’intestin.
Le magnésium élémentaire des formes inorganiques est très peu absorbé et se concentre dans le tube digestif, provoquant une forte pression osmotique vers les intestins, ce qui entraîne une forte entrée d’eau vers le tube digestif, une accélération brutale du péristaltisme intestinal.
Le magnésium marin est donc un assez bon laxatif, mais certainement pas une bonne forme minérale pour renforcer nos apports journaliers et notre statut en magnésium.
Son utilisation est certes possible à dose faible (pour les intestins endurants), mais elle est déconseillée chez tous ceux d’entre nous dont l’écosystème intestinal est plus fragile.
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