Comme son suffixe (ase) l’indique, la télomérase est une enzyme (une ribonucléoprotéine), qui fonctionne sous la dépendance de l’ARN. La télomérase a pour mission de polymériser de l’ADN lors de la réplication de ce dernier (c’est pourquoi on la classifie parmi les enzymes « ADN polymerases »). Toutefois, la télomérase ne s’intéresse qu’à l’extrémité de chaque chromosome (les télomères), où elle vient ajouter une structure spécifique répétitive, propre à chaque espèce.
Chez l’homme, la télomérase code une séquence unique, dont le nombre de répétions varie de quelques centaines à quelques milliers.
La télomérase est le gardien de nos chromosomes
Cette structure répétitive (TTAGGG)n est une sorte de structure « martyre », car à chaque division cellulaire (donc à chaque réplication de l’ADN), la longueur du chromosome diminue un peu (il s’érode) et c’est donc le télomère protecteur qui subit cette érosion.
Sans la présence des télomères (et donc sans l’action de la télomérase), le chromosome perdrait ses derniers gènes terminaux, ce qui conduirait immédiatement la cellule à la mort cellulaire par apoptose.
On estime que sans l’action protectrice de la télomérase pour reconstruire le télomère, une cellule somatique ne supporte en moyenne qu’une quarantaine de divisions cellulaires, au terme desquelles, le télomère est complètement érodé, ce qui n’autorise plus la réplication de l’ADN (de l’information serait perdue à l’extrémité des chromosomes).
La télomérase est peu exprimée dans les cellules de notre organisme
Malheureusement, à part dans les cellules embryonnaires et germinales, la télomérase est très peu exprimée dans les cellules somatiques (toutes les autres cellules) de l’organisme humain, si bien que l’érosion télomérique est considérée comme l’un des mécanismes importants du vieillissement chez l’homme (comme chez les autres mammifères et chez la plupart des organismes multicellulaires).
Chez les individus âgés, bon nombre de cellules sont ainsi arrivées au terme de leur potentiel de division cellulaire. Elles ne peuvent plus se diviser, ce qui nuit au renouvellement des tissus, dont les performances mécaniques et fonctionnelles se dégradent petit à petit.
Les télomères au cœur des stratégies anti-âge
La réactivation de la télomérase constitue par conséquent l’un des enjeux de la recherche scientifique pour contrer le vieillissement des tissus et améliorer la qualité de vie des plus âgés d’entre nous.
On sait malheureusement que la télomérase est pleinement activée dans les cellules cancéreuses, ce qui contribue à les rendre « immortelles ». Mais cette activation est considérée comme une conséquence de leur état cancéreux, et n’en est pas la cause. La recherche contre le cancer et l’avancée des connaissances dans ce domaine permettra certainement d’élucider dans les prochaines années par quels mécanismes les cellules cancéreuses de notre organisme sont en mesure de suractiver la télomérase.
Mais la recherche scientifique s’intéresse également de près à un certain nombre d’actifs nutraceutiques, qui ont démontré lors d’études précliniques in vitro, la capacité de réactiver partiellement l’activité de la télomérase, ce qui semble représenter une avancée importante dans le cadre de stratégies de supplémentation anti-âge.
Parmi ces molécules d’intérêt se trouve le Cycloastragenol, ce triterpénoïde extrait de la racine d’astragale. Il s’agit du métabolite aglycone de l’astragaloside IV, une des nombreuses saponines présentes dans la racine d’astragale (astragalus penduliflorus en particulier). L’astragale fait partie des plantes emblématiques utilisées traditionnellement en Chine et à qui la tradition ancestrale attribue des vertus « toniques ».
Le Cycloastragenol semble avoir au moins in vitro la capacité d’activer la télomérase dans les cellules somatiques. Le cycloastragenol est malheureusement assez rapidement métabolisé par le foie et pour maintenir sa présence dans l’organisme il est judicieux de l’associer à son précurseur (l’astragaloside IV), que les enzymes digestives convertissent progressivement en cycloastragenol dans le tube digestif.
Nutrixeal a notamment formulé le produit Telomerstim, en sélectionnant un extrait d’astragale de Mongolie ultra concentré en cycloastragenol et en astragaloside IV. Cet extrait premium permet à chaque gélule de Telomerstim d’apporter plus de 10 mg de Cycloastragenol et 25 mg de son précurseur l’astragaloside IV, pour un effet amplifié et de plus longue durée.