En ce qui concerne l’ubiquinol, forme réduite, antioxydante et très sensible à l’oxydation de la coenzyme Q10, la micro-encapsulation est indispensable pour éviter une détérioration quasi-immédiate de la matière première si elle est exposée à l’air libre.
Dans les softgels (gélules molles), l’ubiquinol est en solution huileuse, et l’encapsulation se déroule sous atmosphère protégée (azote). Pour cette forme galénique, il n’est pas indispensable de protéger l’ubiquinol par micro-encapsulation, puisque ce dernier est tenu à l’abri de tout contact avec l’oxygène et n’a donc aucune raison de s’oxyder en ubiquinone.
En revanche, pour la fabrication des gélules sèches (pullulan), il est absolument nécessaire de protéger l’ubiquinol de l’oxydation et des contacts avec l’air.
C’est là le but premier de la micro-encapsulation : enrober les fines particules d’ubiquinol d’une couche protectrice qui isole et protège l’actif de tout contact avec l’oxygène.
Mais la micro-encapsulation a un deuxième avantage : améliorer l’hydrodispersibilité de l’ubiquinol dans le bol alimentaire.
Car en effet, l’ubiquinol est un actif assez hydrophobe, qui ne peut facilement se dissoudre dans l’eau. Le fin micro-enrobage réalisé autour des particules d’actif en facilite la dispersion dans l’eau, ce qui contribue à une meilleure absorption intestinale.
Là encore, ce micro-enrobage n’est pas nécessaire dans les gélules molles (softgels), dans lesquelles l’ubiquinol hydrophobe se trouve en solution huileuse émulsionnée grâce à de la phosphatidylcholine.