Les jonctions adhérentes font partie des principaux types de jonctions intercellulaires. Également appelées jonctions intermédiaires ou zonula adherens, elles constituent, avec les desmosomes, des liens d’ancrage entre les cellules : elles assurent l’intégrité tissulaire (permettant à un groupe de cellules d’agir comme une unité structurale solide).
Ce type de jonction permet d’associer des éléments du cytosquelette d’une cellule à ceux de la cellule adjacente. Dans le cas des jonctions adhérentes, il s’agit de sites de liaison aux filaments d’actine.
À NOTER
Les jonctions adhérentes forment, tout comme les jonctions serrées, une sorte de ceinture qui entoure la cellule. Situées juste en dessous des jonctions serrées, elles sont surtout présentes au sein des cellules polarisées et ont la particularité de laisser un espace intercellulaire plus important que les jonctions serrées.
Des protéines transmembranaires d’adhérence, les cadhérines, sont enchâssées dans les membranes de chacune des cellules, et se font face dans l’espace intermembranaire. Les mécanismes d’adhérence, complexes et encore en partie inconnus, sont dépendants de la présence de calcium. Cette spécificité leur vaut notamment leur nom : « Ca » pour calcium et « Adherin » pour adhésion en grec.
A l’intérieur de la cellule, les cadhérines sont ensuite reliées à des protéines servant d’intermédiaires entre elles et l’actine, notamment les caténines.
À NOTER
Il existe une trentaine de cadhérines différentes, dont l’expression est spécifique de certains tissus. Par exemple, on retrouve les E-cadhérines dans les tissus épithéliaux, ou les N-cadhérines au niveau des neurones.