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Plancton

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Positionné à la base de la chaîne alimentaire et bien souvent doté d’une richesse nutritionnelle exceptionnelle, le plancton constitue une immense ressource très prometteuse et de plus en plus étudiée. Parmi ces organismes, pouvant appartenir à la fois au règne végétal et animal, certains sont devenus ces dernières années des ingrédients majeurs en nutraceutique, ou des sources naturelles et pures d’actifs incontournables.

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Informations clés

Le plancton peut être de nature végétale (phytoplancton) ou animale (zooplancton).

Le plancton est utilisé en nutraceutique pour sa richesse nutritionnelle (protéines, omega-3, vitamines et minéraux…) ainsi que pour certains composés d’intérêt comme l’astaxanthine ou la phycocyanine.

Définition du plancton

Le terme générique « plancton » désigne l’ensemble des organismes aquatiques susceptibles d’être entraînés par le déplacement des eaux. Ce sont des organismes qui flottent, par opposition aux organismes qui nagent (désignés par le terme « necton »).

BON À SAVOIR

Le terme plancton vient du grec planktos qui signifie « errant ».

Il ne s’agit pas d’un groupe défini par des critères taxonomiques ou morphologiques. On y retrouve donc des organismes de toutes tailles, à la fois végétaux et animaux. On distingue ainsi deux grands groupes : le phytoplancton (végétal) et le zooplancton (animal).

Le plancton est un élément essentiel de nombreux écosystèmes. Considéré comme l’un des premiers maillons des chaînes alimentaires, le plancton est indispensable à de nombreux réseaux trophiques. Il constitue par exemple la principale source d’alimentation pour certaines baleines et coquillages dits filtreurs tels que les moules, les huîtres, les coques… Le plancton contribue par ailleurs à la production de l’oxygène que nous respirons et joue un rôle majeur dans le cycle du carbone.

Le plancton végétal ou phytoplancton

Définition et caractéristiques

Le phytoplancton regroupe l’ensemble du plancton végétal, ou plus précisément tous les microorganismes photosynthétiques qui sont libres, passifs et en suspension dans l’eau.

Il s’agit essentiellement de cellules, colonies ou filaments qui :

soit ne peuvent pas nager et dont les mouvements dépendent de ceux de l’eau ;

soit qui sont mobiles grâce à la présence d’un flagelle ou de cils, mais dont le déplacement est restreint.

Le phytoplancton vit dans les couches superficielles des eaux dans le but de pouvoir réaliser la photosynthèse essentielle à sa survie. Cependant, la taille des organismes, de l’ordre du micron, ne permet pas de les observer à l’œil nu sauf s’ils sont présents en grande quantité. Il est alors possible de les voir à la surface de l’eau comme des nappes colorées dues à la présence de pigments dans leurs cellules, comme la chlorophylle par exemple.

Grâce à la photosynthèse, le phytoplancton est à l’origine de plus de la moitié de l’oxygène sur Terre et constitue à lui seul 50% de la matière organique produite. Ce groupe rassemble plus de 20 000 espèces, soit plus de dix fois moins que les plantes, mais avec une diversité génétique beaucoup plus importante.

On distingue au sein du phytoplancton 3 groupes majoritaires :

Les cyanobactéries qui englobent tous les phytoplanctons d’origine procaryote (organismes sans noyau). Cette classe est la plus dense : plus de 1024 cyanobactéries peuplent à l’heure actuelle les océans.

Les microalgues qui regroupent tous les phytoplanctons d’origine eucaryote. Au sein des microalgues, on distingue la « lignée verte », regroupant les organismes produisant de la chlorophylle b, et la « ligne rouge » incluant les diatomées, les dinoflagellés, les haptophytes et les chrysophytes.

La spiruline est un exemple de cyanobactérie très consommée dans les compléments alimentaires.

POUR ALLER PLUS LOIN

La distinction entre les deux grands groupes de plancton (phytoplancton et zooplancton) est parfois difficile et controversée. Par exemple, les cyanobactéries appartiennent au phytoplancton. Pour autant, ce sont en réalité des bactéries photosynthétiques qui devraient donc appartenir à un groupe nommé bactérioplancton.

Le phytoplancton en nutraceutique

Le phytoplancton fait depuis longtemps l’objet de recherches scientifiques afin d’étudier son intérêt nutritionnel et ses potentiels bénéfices pour la santé humaine. Certaines espèces tiennent ainsi désormais une place de choix sur le marché des nutraceutiques à l’image de la chlorella, de la spiruline et de la Klamath. La chlorella est une microalgue appartenant à la lignée verte du phytoplancton alors que la spiruline et la Klamath sont des cyanobactéries.

Toutes les trois sont désormais considérées comme des super aliments au vu de leurs qualités nutritionnelles hors norme : haute teneur en protéines et en lipides (dont les omega-3 essentiels à de nombreuses fonctions physiologiques et désormais reconnus comme des alliés pour la santé), présence de tous les acides aminés (dont les acides aminés essentiels), et grande richesse en minéraux et oligoéléments. Enfin, le phytoplancton est exceptionnellement riche en principes actifs tels que la phycocyanine.

Le plancton animal ou zooplancton

Définition et caractéristiques

À l’inverse du phytoplancton, le zooplancton correspond au plancton animal. Il peut être de nature carnivore et/ou herbivore, essentiellement pour s’adapter à son environnement. Par exemple, le krill est herbivore l’été en se nourrissant du phytoplancton et carnivore l’hiver du fait de la raréfaction du phytoplancton.

Le krill est un exemple de zooplancton consommé en nutraceutique (Novel food).

Le zooplancton vit dans les eaux plus profondes que le phytoplancton et ne remonte à la surface que pour se nourrir la nuit du phytoplancton présent en surface.

Le zooplancton est un groupe d’une très grande diversité. L’une de ses particularités est notamment sa grande hétérogénéité de taille : on retrouve des organismes pouvant mesurer quelques micromètres à plus d’un centimètre. De plus, certaines espèces ne sont planctoniques que durant un stade particulier de leur développement, généralement le stade larvaire. On parle alors de plancton temporaire ou méroplancton. La majorité des espèces sont toutefois zooplanctoniques tout au long de leur vie : on parle alors de plancton permanent ou d’holoplancton.

Le zooplancton regroupe ainsi des organismes de plusieurs embranchements comme les spongiaires (éponges de mer par exemple), les cnidaires (méduses), les crustacés (dont le krill et les copépodes), les mollusques, les vers et même certains vertébrés comme les poissons dont les œufs et les larves sont zooplanctoniques.

Parmi tous ces groupes, les crustacés sont de loin le groupe majoritaire, essentiellement dominé par les Copépodes à l’image du Calanus.

Le zooplancton en nutraceutique

Plusieurs espèces de zooplancton sont très prisées, depuis quelques années, par les consommateurs de compléments alimentaires désireux de bénéficier des vertus santé des omega-3 et de certains principes actifs spécifiques tels que l’astaxanthine. On retrouve notamment le krill et le Calanus, des petits crustacés généralement proposés en nutraceutique sous forme d’huile et dont les bénéfices santé ont fait l’objet de très nombreuses études scientifiques.

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