Qu’est ce que la glucoraphanine (ou encore sulforaphane glucosinolate) ?
Cet actif, que l’on retrouve de manière assez commune dans une famille de légumes, appelés légumes crucifères (ou brassicacées), est un composé soufré, qui appartient à une famille de molécules dénommées glucosinolates.
La glucoraphanine est le précurseur du sulforaphane
La glucoraphanine est le précurseur du sulforaphane, un actif de santé reconnu pour ses nombreux bienfaits santé et étudié dans des milliers de publications scientifiques. La glucoraphanine se différencie du sulforaphane, car elle comporte une molécule de glucose qui la rend plus soluble que le sulforaphane. Mais à la différence du sulforaphane, la glucoraphanine ne passe pas la barrière intestinale (elle n’est pas absorbée) et n’a pas d’action physiologique sur notre organisme.
La conversion de la glucoraphanine en sulforaphane nécessite l’action de l’enzyme myrosinase
Pour être absorbée et pour avoir une action sur l’organisme, la glucoraphanine doit être convertie au préalable en sulforaphane. Pour cela, il est nécessaire qu’une enzyme, également présente dans les légumes crucifères (la myrosinase) hydrolyse (coupe) la molécule de glucose de la glucoraphanine, pour la transformer en sulforaphane libre et bioactif !
Bon à savoir sur les glucosinolates et le sulforaphane !
La glucoraphanine est beaucoup plus stable que le sulforaphane
Si le sulforaphane est bioactif et assimilable, il est également beaucoup plus instable et réactif que son précurseur (beaucoup plus stable). Jusqu’à très récemment, il était impossible de produire des compléments alimentaires stables à partir de sulforaphane, et les laboratoires préféraient incorporer son précurseur dans leur produits, plutôt que la molécule active trop difficile à stabiliser.
Mais Nutrixeal propose désormais des produits formulés à l’aide d’un ingrédient breveté (Sulfodyne) produit en France à partir de graines de brocolis, et standardisé en sulforaphane directement libre et bioactif.
La glucoraphanine présente dans les aliments est peu convertie en sulforaphane
La cuisson détruit la myrosinase, et sa conversion en sulforaphane ne repose alors que sur l’éventuelle capacité de notre microbiote intestinal à réaliser la conversion du sulforaphane glucosinolate (glucoraphanine) en sulforaphane. Malheureusement, la capacité de notre microbiote à réaliser cette conversion est extrêmement variable d’un individu à l’autre. Elle dépend des souches microbiotiques implantées dans notre intestin.
La parade à cette difficulté est l’ajout de myrosinase (dans les compléments alimentaires) ou encore l’utilisation d’un extrait breveté tel que Sulfodyne (directement standardisé en sulforaphane).