La baicaléine est la forme aglycone de la baicaline, le puissant flavonoïde majoritaire de toutes les variétés de scutellaire, et en particulier de Scutellaria baicalensis (la scutellaire du lac Baïkal), la plus utilisée en nutraceutique.
Mais ce flavonoïde se retrouve également chez les autres variétés de scutellaire, comme Scutellaria lateriflora (la scutellaire majoritairement utilisée en Amérique du Nord).
Biodisponibilité de la baicaléine
Chez la scutellaire, on retrouve assez peu de baicaléine et beaucoup plus fréquemment sa forme glucuronidée (c’est-à-dire complexée à une molécule d’acide glucuronique, qui confère au composé un caractère beaucoup plus hydrosoluble). Grâce à la glucuronidation, la baicaline est plus facilement dispersible dans le contenu du tube digestif que la forme aglycone de la molécule.
Toutefois, on estime que c’est principalement sous forme aglycone que ce flavonoïde au fort potentiel nutraceutique est à même de passer la barrière intestinale.
La baicaline est donc préalablement libérée de son acide glucuronique sous l’action d’enzymes intestinales, de manière à ce que sa forme aglycone (baicaléine) soit en mesure de passer par voie passive la membrane intestinale pour rejoindre la circulation sanguine.
Structure chimique de la baicaléine
Carte d’identité : la baicaléine
Propriétés chimiques
Vertus santé et allégations santé autorisées
Sa structure chimique lui confère un grand pouvoir antioxydant.
Pour plus d’information sur les vertus santé de la baicaléine, consultez la fiche d’index consacrée aux extraits de Scutellaria baicalensis.
Il faut souligner que les propriétés physiologique de ce flavonoïde méritent d’être rapprochées de celles d’un autre flavonoïde (plus connu du grand public et plus répandu dans le monde végétal) : la quercétine, que l’on retrouve dans de nombreux fruits et légumes comme l’oignon, les poivrons, les produits de la vigne ou encore les pommes.
Consultez la FAQ concernant cet ingrédient
Quelle est la différence entre baicaline et baicaléine ?
En quoi la wogonine diffère-t-elle des autres flavonoïdes de scutellaire ?