Nous vous présentons régulièrement sur Nutrixeal Info des études scientifiques de qualité qui apportent un éclairage intéressant sur le potentiel des actifs nutraceutiques utilisés par le laboratoire. Ces études permettent bien souvent de mieux comprendre les mécanismes d’action d’ingrédients parfois utilisés dans les médecines traditionnelles depuis des millénaires. Elles peuvent également faire émerger de nouveaux actifs, jusqu’alors méconnus, mais au potentiel santé prometteur.
Une étude scientifique publiée n’est cependant que la partie visible de l’iceberg ! En amont, de nombreuses étapes de validation sont nécessaires, afin de limiter les possibilités d’erreur et produire des résultats solides. Le long processus de publication des résultats scientifiques est en effet jalonné de nombreuses vérifications qui permettent in fine au lecteur d’évaluer la solidité de l’étude et de ses conclusions.
Pour Nutrixeal, l’analyse des publications scientifiques est au cœur de la R&D et de la formulation de nouveaux produits
Si nous avons voulu vous transmettre quelques clefs pour aborder la lecture des publications scientifiques, c’est que pour Nutrixeal l’analyse et l’exploitation de ces publications est véritablement centrale par rapport au processus de recherche et de développement de nouveaux produits, et même en termes de contrôle qualité.
L’analyse critique de la littérature nous oriente en effet dans le choix et la compréhension des actifs, et nous aide à cerner les facteurs qui déterminent leur biodisponibilité et leur stabilité.
Pour mieux vous faire comprendre l’intérêt des actifs nutraceutiques, il est donc important de vous initier au travail d’analyse bibliographique qui nous guide dans la formulation et la mise au point des produits Nutrixeal.
Nutrixeal décrypte dans cet article les principaux critères qualité d’une étude scientifique et vous alerte sur quelques points de vigilance à appliquer, notamment dans le milieu de la nutraceutique.
À découvrir dans cet article :
Le type de publication
Les articles publiés dans les journaux scientifiques sont écrits par des chercheurs et sont le fruit de leur travail de recherche. C’est par ce biais que les scientifiques du monde entier font connaître le résultat de leurs travaux à l’ensemble de la communauté.
Écrits par des spécialistes, ces articles scientifiques sont structurés d’une manière bien codifiée et leur lecture peut être assez indigeste pour les non-spécialistes. De plus, afin d’être compréhensibles par le plus grand nombre, ces articles sont, dans l’immense majorité des cas, rédigés en anglais. Pour bien les comprendre, il est donc nécessaire de maîtriser l’anglais et le vocabulaire spécifique au domaine et au sujet traité.
Il existe plusieurs dizaines de milliers de revues scientifiques qui publient chaque année les résultats de recherche à l’échelle internationale. Chacune a cependant un mode de fonctionnement et des caractéristiques spécifiques et toutes ne se valent pas.
Les journaux à comité de lecture
Les études scientifiques dont nous vous parlons sur Nutrixeal Info sont toutes publiées dans ce que l’on appelle des « journaux à comité de lecture ». Ces journaux ont un mode de fonctionnement bien différent de celui de la presse grand public.
Qu’est-ce qu’un journal à comité de lecture ?
En bref, un journal à comité de lecture est un journal dans lequel la qualité des articles a été validée sur le fond et la forme par une équipe de chercheurs anonymes spécialistes du domaine.
Lorsqu’une équipe de chercheurs estime qu’elle a accumulé suffisamment de résultats pour pouvoir publier un article, elle rédige son article et le soumet au journal ciblé. Les éditeurs du journal effectuent alors une première série de vérifications, afin de s’assurer que la thématique de l’article rentre bien dans la ligne éditoriale du journal et que le manuscrit soumis répond bien aux exigences de forme du journal (structure de l’article, style de citation pour les références, etc.).
Si l’article passe la première barrière des éditeurs, il est transmis à une équipe de relecteurs (« reviewers » en anglais). Ces relecteurs sont d’autres chercheurs du domaine dont le rôle va être d’évaluer la qualité scientifique de l’article et de sa rédaction. Leur identité n’est jamais communiquée aux auteurs de l’article.
Les relecteurs rédigent un rapport sur l’article qu’ils transmettent aux éditeurs. Dans ce rapport, chaque relecteur peut inclure des critiques, poser des questions aux auteurs et leur demander des analyses ou données complémentaires. A la réception des rapports des relecteurs, les éditeurs peuvent décider :
Lorsqu’un article est accepté avec révisions mineures ou majeures, les auteurs doivent retravailler leur copie et la nouvelle version est à nouveau examinée par des relecteurs (qui ne sont pas forcément les mêmes que pour la première évaluation), et ainsi de suite jusqu’à l’acceptation finale de l’article. Ainsi le délai entre la première soumission d’un article et sa publication finale peut être long voire très long (plus d’un an). Lorsque l’on additionne cela avec le fait que les expériences en biologie sont très coûteuses en temps et en financements, on comprend bien que la recherche est un processus long et fastidieux.
LE SAVIEZ-VOUS ?
En biologie, l’ordre des auteurs des articles scientifiques dépend du rôle de chaque auteur dans l’étude réalisée :
Mais cette codification de l’ordre des auteurs dépend vraiment du domaine de recherche. En mathématiques par exemple, elle est complètement différente : les auteurs sont listés par ordre alphabétique, indépendamment de leur contribution propre.
Le facteur d’impact du journal
Qu’est-ce que le facteur d’impact des journaux scientifiques ?
Pour choisir le journal auquel ils vont soumettre leur article, les chercheurs font attention à la thématique du journal, mais également à son facteur d’impact. Le facteur d’impact d’un journal est défini comme la moyenne glissante sur les dernières années du nombre de fois que les articles publiés dans ce journal ont été cités dans d’autres articles scientifiques. Il s’agit en quelque sorte de la cote de popularité du journal. Il reflète souvent la qualité des études qui y sont publiées, mais également l’impact de ces études sur l’avancée globale des connaissances.
Les revues scientifiques assez généralistes les plus prestigieuses comme Nature, Science ou The Lancet ont des facteurs d’impact aux alentours de 40-50. Mais en biologie, la plupart des études sont publiées dans des journaux très spécialisés à facteur d’impact inférieur à 4. Plus un journal est spécialisé, moins son audience potentielle sera large, et plus son facteur d’impact aura mathématiquement tendance à être faible, indépendamment de la qualité scientifique des études publiées dans ces journaux spécialisés.
Les scientifiques cherchent avant tout à publier leurs travaux dans des journaux à fort facteur d’impact, afin de favoriser la diffusion et la visibilité de leurs articles. Mais ces journaux sont également les plus sélectifs. Leurs exigences sont telles, que seules les études d’excellente qualité y sont publiées (d’où le fort facteur d’impact…), du moins en théorie. Il arrive de temps en temps que des études publiées dans des journaux prestigieux comme Nature ou Science soient retirées (dépubliées) car on s’aperçoit a posteriori qu’elles comportent des failles importantes. Ces retraits d’articles, très médiatisés, sont heureusement assez rares en proportion du nombre d’articles publiés chaque année.
Le type d’article scientifique
Il existe 3 grands types d’articles scientifiques :
Les articles originaux
Ce sont les articles de base, dans lesquels les chercheurs décrivent leurs expériences. Ces articles sont tous construits selon la même structure :
Les « reviews »
Ces articles, le plus souvent écrits par des chercheurs confirmés, font l’état de l’art à un instant t de la connaissance scientifique sur un sujet donné. Ces articles de synthèse sont très utiles lorsque l’on cherche à se documenter sur une thématique que l’on découvre.
Lorsque de nouveaux articles de synthèse sont publiés sur des actifs nutraceutiques, nous tentons généralement de vous en faire part sur Nutrixeal Info (exemple récent : première review sur l’huile de Calanus). Il y a quelques temps, nous vous avions également présenté une review généraliste sur la curcumine particulièrement intéressante.
Les méta-analyses
Lorsqu’il existe un grand nombre d’articles originaux publiés sur un sujet, il devient possible de réaliser une méta-analyse pour comparer les résultats obtenus par les différentes équipes de recherche. Les méta-analyses vont au-delà des reviews dans l’exercice de comparaison, puisque leur but est de réaliser des tests statistiques inter-études afin d’essayer de trancher sur la question étudiée (typiquement : effet de A sur B…).
Tout le monde a-t-il accès aux articles scientifiques ?
Oui et non… En biologie et médecine, la base de données de référence qui recense la quasi-totalité des articles est la base américaine Pubmed. Elle répertorie le titre, le résumé des articles et leurs auteurs et dispose d’un moteur de recherche interne perfectionné, permettant d’effectuer des recherches précises et de filtrer les résultats en fonction du type d’étude et de nombreux autres critères. Cette base de données est publique : n’importe quel internaute peut la consulter. En revanche, le contenu même des articles n’est pas toujours accessible à tout le monde.
L’accessibilité du texte intégral des articles dépend du mode de fonctionnement de chaque journal :
Le contenu de l’étude
On distingue globalement deux grands types d’études en biologie médicale : les études (épidémiologiques) d’observation et les études d’intervention (où l’on applique un traitement aux sujets).
Les études épidémiologiques d’observation
Les études épidémiologiques d’observation sont très utilisées pour définir les politiques de santé publique. Ces études peuvent être de type « cohorte » ou « cas-témoins ».
Études de cohortes
Ces études s’étalent souvent sur de nombreuses années, voire sur plusieurs décennies. Elles consistent à recruter un certain nombre d’individus ayant différentes caractéristiques (exemples : fumeurs / non-fumeurs, alimentation riche en fibres / pauvre en fibres, etc.) et à suivre l’évolution de la santé de ces individus pour tenter d’identifier des facteurs de risque de développement de pathologies.
Études cas-témoins
A la différence des études de cohortes, les études cas-témoins sont réalisées rétrospectivement : on compare un groupe de patients malades et un groupe de patients sains ayant un profil par ailleurs similaire et on tente d’identifier a posteriori les facteurs de risque les plus probables ayant entraîné la pathologie des patients du premier groupe.
Les études cas-témoins, coûtent moins cher à réaliser que les études de cohortes, qui s’étalent dans le temps. Néanmoins, les deux types d’études sont nécessaires pour prouver les liens de causalité entre les facteurs de risques (ex : tabagisme) et les maladies.
Les études d’intervention
Les études d’intervention sont celles qui nous intéressent le plus sur Nutrixeal Info, puisque ce sont celles que l’on utilise pour étudier les effets physiologiques des traitements et donc en particulier des supplémentations en actifs nutraceutiques.
Il existe une nomenclature très codifiée pour classer ces études, découlant du processus de développement des médicaments. Dans l’industrie pharmaceutique, les substances prometteuses pour devenir des principes actifs sont soumises à différents types d’études pour étudier leur intérêt physiologique et leur toxicité éventuelle. Ces études répondent à une chronologie bien précise.
Études pré-cliniques
Cela correspond aux études effectuées en premier, in vitro (sur culture cellulaire), éventuellement ex vivo (sur culture cellulaire issue d’un prélèvement tissulaire chez l’homme ou l’animal), puis in vivo sur animaux.
Études cliniques (c’est-à-dire chez l’humain)
En nutraceutique, la chronologie des études n’est pas toujours aussi codifiée que dans l’industrie pharmaceutique, mais la nomenclature reste globalement la même.
Les critères qualité des protocoles
Les études cliniques doivent idéalement répondre à un certain nombre de critères qualité, dont les principaux sont :
Ces critères qualité correspondent au « gold standard » des études cliniques.
Les spécialistes font également attention au « biais d’attrition » : différences de nombre de sujets dans chaque groupe entre le début et la fin de l’étude en raison d’interruptions de traitement qui peuvent fausser les résultats.
La significativité des résultats
Qu’est-ce qu’un résultat significatif (p< 0,05) ?
Quel que soit le type d’étude, il existe un paramètre incontournable à prendre en compte pour valider le résultat d’une expérience ou d’une analyse : il s’agit de la significativité statistique. Souvent méconnu du grand public et négligé par les médias, il s’agit pourtant d’une notion cruciale, témoignant de la qualité de l’étude.
En bref, pour vérifier que l’effet observé de A sur B n’est pas simplement dû au hasard, il est nécessaire de réaliser un test statistique : test de significativité. Il existe différents types de tests de significativité, permettant de coller aux différents types d’études. Mais nous ne rentrerons pas ici dans ces détails mathématiques. Tous ces tests fonctionnent globalement sur le même principe.
L’idée est de comparer les résultats issus de groupes d’échantillons ou d’individus soumis à des conditions différentes (dans le cas le plus simple : un groupe de sujets traités et un groupe témoin non traité). Le résultat du test statistique se traduit par une valeur, nommée « p ». On considère que les groupes de valeurs comparés sont statistiquement différents si et seulement si la valeur p est inférieure à 0,05. Cela signifie que le risque que cette différence soit due au hasard est inférieur à 5%.
Lorsque la différence entre 2 groupes est attestée statistiquement par p < 0,05, cela se traduit sur les graphes par un symbole, généralement un « * ». On peut alors considérer que le traitement a eu un effet « significatif » sur les sujets.
Lorsque p < 0,01, cela signifie que la différence entre les 2 groupes est très significative (moins de 1% de risque qu’elle soit due au hasard). Cela se traduit généralement par le doublement du symbole graphique de significativité : « ** ».
LE SAVIEZ-VOUS ?
Répétabilité ≠ Reproductibilité
En biologie, science où la variabilité due au hasard peut être importante, les bonnes pratiques expérimentales s’appuient sur de nombreuses répétitions de l’expérience :
Ces répétitions réalisées au sein du même laboratoire, par le même opérateur, avec les mêmes instruments et dans les mêmes conditions permettent de vérifier la « répétabilité » de l’expérience.
Mais idéalement, il est souhaitable de vérifier également la « reproductibilité » de l’expérience, ce qui consiste à reproduire l’expérience avec un nouvel opérateur et si possible dans un laboratoire différent, avec des instruments différents.
Un résultat répétable et reproductible constitue ainsi un résultat fiable et de qualité.
Répéter tous ces tests prend beaucoup de temps et est coûteux financièrement. C’est la raison pour laquelle la connaissance scientifique se construit lentement. Il faut souvent plusieurs années pour fiabiliser un résultat (ce que les média ont parfois du mal à comprendre…). Et parfois (souvent) les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances… Il faut alors recommencer, parfois du début, remettre en question ses hypothèses, persévérer… C’est le travail quotidien des chercheurs !
En pratique : quelles études rechercher pour étudier l’efficacité d’un actif nutraceutique ?
Méthodologie générale
Comparer ce qui est comparable !
Il faut en effet bien faire attention au fait de comparer ce qui est comparable !
Par exemple, la composition des extraits botaniques pour une même espèce végétale peut grandement varier en fonction de la provenance et du mode d’extraction, qui influent sur la teneur en principe actif des extraits (nous l’évoquions récemment sur Nutrixeal Info au sujet du Tribulus terrestris). Ainsi, des études réalisées sur des extraits différents ne seront pas forcément comparables.
La galénique des actifs nutraceutiques utilisés est également un point important à contrôler, car il s’agit d’un paramètre clé, qui peut avoir une influence déterminante sur la stabilité, l’absorption, la tolérance et in fine l’efficacité des actifs (exemple : effet positif des fibres d’acacia dans l’absorption des polyphénols de grenade).
L’EXEMPLE DE LA CURCUMINE
Il existe sur le marché plus d’une dizaine d’extraits de curcuma à noms de marque, brevetés, avec chacun une composition et/ou galénique différente, travaillée dans le but de maximiser l’absorption de la curcumine. Chaque marque de curcumine labellisée argumente ainsi sur une biodisponibilité toujours plus fantastique, avec des facteurs multiplicatifs de biodisponibilité qui s’envolent au fil du temps vers des sommets… Et ce via des astuces méthodologiques dont la pertinence est parfois discutable.
Mais comme nous l’évoquions dans un précédent article sur la curcumine, la meilleure preuve d’efficacité d’un actif est son action clinique : aptitude à améliorer le confort articulaire, etc. Et sur ce plan de l’efficacité clinique, l’extrait de curcuma CurcuGreen® sélectionné par Nutrixeal bénéficie d’une littérature particulièrement abondante et convaincante.
Enfin, les doses étudiées dans les études cliniques et la durée des études conditionnent bien évidemment les résultats obtenus.
Attention aux raccourcis hâtifs !
Par ailleurs, il convient également de prendre garde aux raccourcis hâtifs, que l’on retrouve malheureusement encore trop souvent dans les médias :
Nombre d’études ≠ Efficacité
Un actif ayant fait l’objet de 100 études n’est pas forcément plus efficace qu’un actif similaire n’ayant fait l‘objet que de 50 études… L’actif aux 50 études est peut-être tout simplement moins connu et donc moins étudié, ou bien a été découvert plus récemment, ou suscite moins d’intérêt de la part des financeurs (actif non brevetable par exemple). Les raisons pouvant expliquer des différences de nombre d’études sont multiples. La seule manière de comparer rigoureusement l’efficacité de deux actifs sur une même cible est de le faire exactement dans les mêmes conditions, dans le cadre d’une même étude. En l’absence d’étude comparative, on ne peut que prendre les résultats disponibles avec des pincettes.
Corrélation ≠ Causalité
Comme nous avons déjà eu l’occasion de le souligner dans de précédents articles, ce n’est pas parce que l’on observe une corrélation statistique entre deux événements (ex : faible statut en vitamine K et formes graves de covid-19) qu’il y a forcément un lien de causalité entre les deux. Il convient d’être particulièrement vigilant sur ce point avec les conclusions des études épidémiologiques. Pour conclure sur la causalité entre deux événements, il est nécessaire de vérifier le lien de cause à effet par des études d’intervention abordant le problème « dans l’autre sens » (ex : étude clinique sur l’effet d’une supplémentation en vitamine K sur la réduction de l’incidence de formes graves de covid-19).
Biodisponibilité ≤ 100%
La biodisponibilité (assimilation ou absorption) d’un actif ne peut jamais excéder 100%. Ainsi, pour choisir entre différents compléments alimentaires utilisant différentes galéniques, il ne suffit pas de comparer l’efficacité de chacune de ces galéniques pour augmenter l’absorption de l’actif par rapport à l’actif de base (ex : facteurs multiplicateurs d’absorption des curcumines brevetées par rapport à de la simple curcumine pure), il convient également de prendre garde à la dose d’actif présente dans les gélules ! Avec l’hypothèse la plus optimiste, en supposant que la galénique du produit conduit à une biodisponibilité de 100%, 90 mg d’actif x 100% = seulement 90 mg d’actif absorbé… Il est parfois plus intéressant de se tourner vers des galéniques moins puissantes (souvent aussi plus naturelles), mais utilisées dans des produits plus dosés : 500 mg x 50 % = 250 mg > 90 mg.
Enfin, la biodisponibilité mesurée dans le sang n’est pas forcément un paramètre pertinent pour l’actif étudié (ex : magnésium majoritairement stocké dans les os et les muscles – voir dossier Magnésium et Santé).
Comment faire si l’on ne comprend pas l’anglais scientifique ?
Les articles scientifiques rédigés en anglais scientifique sont parfois difficiles à comprendre lorsque l’on est novice en la matière. Il est alors tentant de se tourner vers d’autres sources d’informations, rédigées de manière plus accessible, en français. Sur internet, on trouve assez facilement pléthore d’articles de ce type sur les actifs nutraceutiques… Mais malheureusement, la qualité de ces articles est très disparate ! Et un internaute peu attentif peut très facilement se faire berner et prendre pour argent comptant des propos émanant soi-disant d’une personne indépendante de tout conflit d’intérêt mais rédigés en réalité par un acteur économique du secteur…
De plus, rappelons que seuls les journaux scientifiques à comité de lecture (en anglais scientifique) ont un processus de vérification de la qualité des articles avant leur publication (système qui n’est pas infaillible mais qui est malgré tout le meilleur gage de qualité disponible à ce jour). Sur internet, il est très facile de créer un blog ou un site et d’y publier des articles en apparence sérieux, sans que personne ne vérifie leur contenu…
Ainsi, nous ne pouvons que vous conseiller de porter une attention particulière aux points suivants :
Sur nutrixeal-info.fr et nutrixeal-sport-info.fr, nous travaillons en toute transparence : les articles sont rédigés par l’équipe du laboratoire Nutrixeal et nous mettons un point d’honneur à citer rigoureusement nos sources, afin que vous puissiez approfondir les sujets si vous le souhaitez.
Conclusion : critères qualité à retenir et méthodologie Nutrixeal
Privilégier les études avec les plus hauts standards de qualité, dans la mesure du possible, sachant que certains actifs nutraceutiques très prometteurs sont malheureusement peu connus et peu étudiés…
Consulter en priorité les reviews, méta-analyses et études cliniques (si possible randomisées, en double-aveugle, contre placebo), puis les études in vitro pour les mécanismes à l’échelle cellulaire.
À NOTER
Nutrixeal ne commandite pas d’études sur animaux, mais consulte tout de même bien évidemment les résultats des études animales existantes, qui sont souvent riches d’enseignements, surtout en l’absence d’études cliniques (humaines) équivalentes.
De plus, les études sur animaux restent malheureusement toujours indispensables dans le domaine pharmaceutique pour étudier des paramètres tels que les seuils de toxicité, qu’il est éthiquement impossible d’explorer à l’aveugle sur des humains…
Quel que soit le type d’étude, bien vérifier la significativité statistique des résultats (« * » ou « ** » sur les graphiques / p < 0,05 ou p < 0,01). En l’absence de ces mentions, il existe un doute non négligeable sur le fait que les résultats décrits soient entièrement liés au hasard…
Prendre garde aux raccourcis hâtifs (corrélation ≠ causalité, nombre d’études ≠ efficacité, la biodisponibilité est toujours inférieure ou égale à 100% et ce paramètre ne fait pas tout et n’est pas toujours pertinent,…).
Enfin, lorsque l’on ne comprend pas l’anglais scientifique des journaux à comité de lecture, faire bien attention à la qualité des articles qui traînent sur la toile : on y trouve de tout et notamment beaucoup de publicité déguisée… Prendre du recul et garder un œil critique !
Cet article vous a intéressé ? N’hésitez pas à consulter également nos précédentes publications sur :