Cette question est très fréquemment posée, car la réponse n’est pas si évidente que cela… En effet, comme chacun le sait, l’ennemi des ferments microbiotiques est l’acidité gastrique. Pour minimiser l’impact défavorable d’une exposition prolongée à l’acide chlorhydrique de l’estomac, les ferments microbiotiques devraient être pris à jeun, avec un grand verre d’eau pour déclencher une vidange gastrique accélérée. Dans de pareilles conditions, 80% du volume de l’estomac passe le pylore vers le duodénum en l’espace de quelques minutes, et plus le séjour des bactéries est court dans l’estomac, plus le taux de survie de ces bactéries sera élevé.
En revanche, l’inconvénient de ce mode de prise est qu’à jeun, l’estomac a un pH très bas et très agressif…
Mais si les ferments lactiques sont pris au milieu d’un repas (au cours duquel le pH de l’estomac est plus haut), l’inconvénient évident est que la vidange gastrique est alors très lente (jusqu’à trois ou quatre heures).
Si les ferments restent aussi longtemps dans l’estomac, il est à craindre que le taux de survie des bactéries sera nul !
Une prise à jeun est donc une meilleure solution qu’une prise en milieu de repas. La solution 100% optimum est probablement la prise des probiotiques au cours d’une collation très légère (quelques fruits, crudités, compote…), dépourvue de protéines ou de corps gras (aliments qui ralentissent la vidange gastrique).
Pris avec quelques cuillers de compote, (par exemple), les ferments microbiotiques ne resteront que quelques minutes dans l’estomac, mais ils rencontreront un pH moins agressif que lorsque l’intestin est à jeun.
À défaut, une prise quelques minutes avant le repas reste tout à fait acceptable, en particulier avec les produits de la gamme Probiopur®de Nutrixeal, qui bénéficient tous d’un système avancé de double micro-encapsulation, qui les protège très efficacement des acides gastriques et pilote leur libération dans le segment d’intestin le plus favorable à leur installation.
De cette manière, les ferments lactiques pourront s’établir durablement au sein de l’écosystème digestif et participer alors à l’homéostasie intestinale.