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Iode

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L’iode est un oligo-élément dont le rôle est essentiel au niveau de la glande thyroïde. Présent en très petite quantité dans l’organisme, il est toutefois indispensable et doit donc être apporté par l’alimentation. Le laboratoire Nutrixeal propose plusieurs produits riches en iode, à base d’algues marines comestibles, dont la pureté et la concentration en iode sont garanties par des analyses effectuées sur chaque lot de matière première.

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Informations clés

L’iode est un composant indispensable des hormones thyroïdiennes et joue un rôle crucial pour le développement du système nerveux central chez le fœtus et le nouveau-né.

De nombreuses études indiquent que les apports alimentaires en iode en France sont légèrement insuffisants pour une large partie de la population adulte.

Iode et fonction thyroïdienne

Au sein de notre organisme, l’iode intervient principalement dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, dont il est un composant. Ces dernières contribuent à des fonctions vitales de l’organisme et sont particulièrement cruciales pour le développement neurologique du fœtus et du nouveau-né.

Lors du développement embryonnaire, fœtal et postnatal, elles sont en effet nécessaires à la différenciation et à la prolifération de tous les types de cellules, et particulièrement pour la formation du système nerveux central et des os.

Tout au long de la vie, les hormones thyroïdiennes interviennent dans la synthèse des protéines, le métabolisme de base et le métabolisme des lipides, la production de chaleur ou encore la réduction des tissus adipeux et du taux de lipides. Elles interviennent également au niveau du cartilage et ont donc un rôle pour la croissance.

L’iode est indispensable pour la synthèse des hormones thyroïdiennes (T3 et T4).

Après son absorption intestinale, l’iode est transporté par voie sanguine jusqu’à la thyroïde. Au sein des follicules thyroïdiens, l’iode se lie au précurseur des hormones thyroïdiennes (T3 et T4). On estime ainsi que 75% de l’iode corporel est stocké dans la thyroïde sous cette forme.

À NOTER

L’iode représente plus de 50% de la masse moléculaire des hormones thyroïdiennes T4 et T3. Notons également que les hormones thyroïdiennes sont les seules hormones humaines contenant de l’iode.

Apports alimentaires en iode

On trouve de l’iode dans les aliments et les boissons en quantité très variables. Les sources significatives d’iode ne sont cependant pas nombreuses dans l’alimentation.

Tous les produits alimentaires issus de la mer sont naturellement riches en iode : poissons, crustacés et algues comestibles. Mais la consommation de ces produits n’est quantitativement pas très élevée en dehors des régions littorales. Selon une étude de 2017 (Anses), les viandes, poissons et œufs correspondent à 22% des apports en iode chez l’adulte (dont 9,2% provenant des poissons). Les viandes, légumes et fruits contiennent peu d’iode.

Le lait et les produits laitiers constituent également une source importante d’iode du fait notamment d’un enrichissement en iode de l’alimentation des vaches laitières. Les produits laitiers contribueraient à 20% des apports en iode chez l’adulte.

Le sel alimentaire a par ailleurs été choisi comme vecteur d’iode, c’est-à-dire qu’il peut être enrichi en iode dans le but de contribuer à augmenter les apports en iode de la population. En France, une mesure de santé publique (Arrêté du 24 avril 2007) autorise cet enrichissement en iode du sel de table, si bien que les industriels de l’agro-alimentaire proposent couramment des grades de sel iodé (comportant un rajout en iode). Notons qu’au fil du temps, l’iode présent dans le sel de table tend à s’évaporer et la teneur en iode des sels de table n’est alors plus garantie.

Les produits de la mer et les produits laitiers sont des sources alimentaires d’iode.

Besoins, carences et excès d’iode

Les différentes études menées sur la population française tendent à montrer que les besoins en iode des enfants sont globalement couverts par leur consommation de produits laitiers notamment. Pour une large partie de la population adulte, les apports en iode seraient cependant insuffisants[1].

À NOTER

La localisation géographique a une incidence sur les apports en iode. Les populations des zones de montagne ou éloignées de la mer sont en effet plus sujettes aux carences en iode. Le rapport INCA 2 de l’AFSSA[2] indique que les apports en iode sont plus faibles dans le Nord de la France, par rapport au Sud, et également dans l’Est par rapport à l’Ouest du pays.

Carence en iode

Un apport insuffisant en iode peut aboutir à un dysfonctionnement de la thyroïde. Les déficits d’apport en iode sont particulièrement préoccupants durant la grossesse et la petite enfance. En induisant un déficit en hormones thyroïdiennes, une carence sévère en iode durant la période de développement du cerveau (qui s’étend de la période fœtale jusqu’aux 3 ans de l’enfant) peut entraîner un retard mental irréversible. Une carence chronique peut également entraîner la formation d’un goitre dû à une hypertrophie de la thyroïde (augmentation du volume de la glande thyroïde).

Excès d’iode

L’organisme est capable de s’adapter à de grandes variations d’apport en iode. Lorsque l’on consomme une dose massive d’iode, on observe une saturation de la captation d’iode par la thyroïde, ainsi qu’un phénomène temporaire d’inhibition de la fonction thyroïdienne dû à l’effet Wolff-Chaikoff : diminution de l’incorporation de l’iode dans le précurseur des hormones thyroïdiennes, aboutissant à une baisse de la production de ces dernières.

Un excès d’iode prolongé peut entraîner des effets indésirables tels que des diarrhées ou des céphalées. Une exposition chronique à des apports excessifs en iode peut également aboutir à une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie, se manifestant avec l’apparition d’un goitre. Des effets indésirables au niveau cardiaque et rénal ont également été rapportés.

Iode et nutraceutique

En supplémentation, l’iode est proposé sous la forme d’iodure de potassium ou via des extraits d’algues riches en iode naturel. Quelle que soit la source, le dosage règlementaire pour les compléments alimentaires est fixé en France à un maximum de 150 µg par jour. La limite supérieure de sécurité (LSS) est quant à elle fixée à 600 µg/jour en Europe.

Bienfaits et vertus de l’iode

Selon les allégations de santé approuvées par l’EFSA, l’iode contribue :

à la production normale d’hormones thyroïdiennes et à une fonction thyroïdienne normale,

à la croissance normale des enfants,

à un métabolisme énergétique normal,

à une fonction cognitive normale,

au fonctionnement normal du système nerveux,

au maintien d’une peau normale.

L’iode dans la gamme de produits Nutrixeal

Le laboratoire Nutrixeal a sélectionné comme source d’iode des extraits d’algues brunes hautement qualitatifs et ultra purs. Les analyses effectuées sur chaque production garantissent l’absence de métaux lourds et de contaminants environnementaux. La teneur en iode est finement contrôlée afin de garantir lot après lot un dosage précis de 150 µg par gélule permettant de répondre à 100% des Apports de Référence en iode.

Un extrait de l’algue Ascophyllum nodosum (kelp) est proposé au sein du produit OligoKelp®, 100% certifié BIO. Nutrixeal propose également au sein du produit GlycAlga® un mélange d’algues brunes (Ascophyllum nodosum et Fucus vesiculosus) dosé à 150 µg d’iode et également titré à plus de 10% de phlorotannins.

Consultez la FAQ concernant cet ingrédient

Apports en iode : le kelp (Ascophyllum) est-il une bonne source ?

Références

[1] Caron P, Glinoer D, Lecomte P, Orgiazzi J, Wémeau JL. Ann Endocrinol (Paris). 2006 Sep;67(4):281-6.

[2] AFSSA (agence française de sécurité sanitaires des aliments).

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