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Insuline

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L’insuline est une hormone régulant la glycémie. Son action, antagoniste du glucagon, est hypoglycémiante, c’est-à-dire qu’elle entraîne une diminution du taux de glucose sanguin, afin de restaurer un taux normal de glucose dans le sang après un repas.

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  • Informations clés
  • L’insuline stimule la glycogénogénèse, c’est-à-dire le stockage du glucose au niveau du foie sous forme de glycogène.
  • La production de l’insuline par les cellules β pancréatiques est stimulée par le glucose.

Pour fonctionner, l’organisme a besoin d’un apport constant et régulier en énergie. Une énergie qu’il trouve à partir du métabolisme du glucose issu de la dégradation des glucides apportés par l’alimentation. Lors de la prise d’un repas, les glucides présents dans les denrées sont absorbés par les entérocytes (cellules de l’intestin) et rejoignent la circulation sanguine pour atteindre le foie via les hépatocytes.

Au niveau du foie, le glucose est stocké sous forme de glycogène, un polymère formés de milliers d’unités de glucose. Le glucose ainsi stocké pourra être utilisé ultérieurement par l’organisme lors d’un besoin d’énergie. L’organisme a donc un besoin constant de s’autoréguler durant les phases de jeûne et d’apports alimentaires. Deux hormones participent à cette homéostasie glucidique : l’insuline et le glucagon.

L’insuline (comme le glucagon) est sécrétée par le pancréas.

L’insuline est l’hormone régulant la glycémie lors de la phase dite alimentaire (glycémie post prandiale), à l’inverse du glucagon qui est l’hormone dite du jeûne.

Chez un individu sain, il faudra trois heures après un repas pour que la glycémie retrouve des taux sanguins normaux. L’hyperglycémie postprandiale est régulée via l’insuline qui induit une diminution de la glycémie grâce à la glycogénogénèse qui est la voie de stockage du glucose au niveau du foie sous forme de glycogène.

Structure chimique de l’insuline 

Découverte en 1920 par Frederick Grant Banting, l’insuline est une hormone bioactive se présentant sous la forme d’un hétérodimère composé de deux chaînes polypeptidiques, la chaîne α composée de 21 acides aminés et la chaîne β composée de 30 acides aminés.

Ces deux chaînes sont reliées entre elles par deux ponts disulfures.

Biosynthèse

L’insuline est synthétisée par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. Cette hormone n’est pas directement obtenue sous sa forme active, elle va subir quelques étapes de biotransformation.

Issue de la transcription et de la traduction d’un gène du chromosome 11, l’hormone est d’abord produite sous la forme d’un précurseur de haut poids moléculaire, la prépro-insuline. Cette dernière est ensuite convertie en peptide plus petit que l’on nomme pro-insuline (obtenu par rupture de la séquence signal). La pro-insuline est transportée du réticulum endoplasmique vers l’appareil de Golgi où elle va subir sa maturation finale pour donner l’insuline.

L’insuline est ensuite encapsulée dans des vésicules d’excrétion qui permettront sa libération de la cellule.

Le glucose stimule la biosynthèse et la sécrétion de l’insuline par les cellules β pancréatiques. Ainsi, une fois dans la circulation sanguine, le glucose est transporté vers ces cellules pancréatiques dont il traversera la membrane cellulaire via des transporteurs spécifiques appelés GLUT2. Une fois dans la cellule, le glucose est phosphorylé puis métabolisé. Ces métabolites auront deux rôles :

  • stimuler la sécrétion d’insuline,
  • booster la biosynthèse d’insuline.
Homéostasie du glucose via la production d’insuline.

Pathologies liées à la réponse insulinémique

La perte de la sensibilité des récepteurs de l’insuline est la cause majeure du diabète de type II, un phénomène largement corrélé à ce qu’il est convenu d’appeler le syndrome métabolique (surpoids, diabète, etc.)

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