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Homéostasie

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L’homéostasie peut être résumée comme la capacité d’un système à se maintenir à un équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures.

En physiologie, ce terme s’applique à l’ensemble des paramètres qui doivent être maintenus constants (glycémie, température, taux en vitamines et minéraux…)

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  • Informations clés
  • L’ensemble de notre métabolisme repose sur des mécanismes d’homéostasie qui régulent différents facteurs critiques (température corporelle, taux de glucose, taux de fer, pH, la concentration sanguine du magnésium…)

Définition de l’homéostasie

Le terme homéostasie est fréquemment utilisé en biologie et en médecine, et vous le trouverez employé assez souvent dans les pages de Nutrixeal Info.

Le célèbre médecin français Claude Bernard a été le premier à utiliser le concept d’homéostasie, du grec « hómoios », qui signifie « similaire », et « stásis», qui désigne la notion de « stabilité, et l’action de se tenir debout ».

Ce terme désigne une notion à la fois complexe et toute simple : le procédé par lequel un système (comme l’organisme humain) est capable de réguler un ou plusieurs facteurs interdépendants.

Un robinet thermostatique est une forme de contrôle de l’homéostasie de la température d’une pièce.

Tous les organismes vivants, et en particulier l’organisme humain, comportent de multiples systèmes plus ou moins interdépendants d’homéostasie, chargés de réguler différents facteurs critiques, tels que la température corporelle, le taux de glucose dans le sang (glycémie), le taux de fer, le pH, la concentration sanguine du magnésium… On parle alors par exemple d’homéostasie du fer, du magnésium, de la glycémie…

Tous les organes vitaux concourent eux-mêmes à différents phénomènes homéostasiques. Chaque organe humain comporte en outre en général différents systèmes de régulation interne qui relèvent également de ce même concept.

À NOTER

Par extension, il arrive à présent que le terme d’homéostasie soit également employé pour désigner l’autorégulation de différents systèmes complexes, en dehors de la biologie, par exemple dans le domaine de la cybernétique, de la domotique, ou même des sciences humaines.

Exemple de l’homéostasie du glucose impliquant le foie et le pancréas

Le foie est capable à la fois de stocker du glucose sous forme de glycogène et de lyser ce glycogène pour le transformer en glucose, afin de maintenir dans le sang une glycémie idéale pour subvenir aux besoins en énergie de toutes les cellules de l’organisme. Ainsi, le foie, allié au pancréas (qui synthétise insuline et glucagon) est au cœur de l’homéostasie du glucose dans l’organisme humain.

À NOTER

Le foie intervient également dans l’homéostasie du système digestif et son rôle central dans les fonctions de détoxification lui confère un rôle prédominant dans l’homéostasie sanguine en général.

Exemples de phénomènes homéostasiques dans le système digestif

Pour les organes les plus complexes, tels que l’intestin par exemple, il arrive que l’on parle tout simplement de l’homéostasie de l’écosystème intestinal pour désigner l’ensemble des processus dynamiques qui régulent en permanence l’activité et la santé du système digestif : pH, contrôle des flores bactériennes ou fongiques, activité enzymatique, libération d’hormones digestives, d’acides biliaires, péristaltisme, etc. De nombreux facteurs tels que nos apports alimentaires, l’efficacité de nos enzymes digestives, la régulation du pH de l’estomac et de l’intestin, etc. concourent tous ensemble à l’homéostasie des flores bactériennes de l’intestin.

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