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Les liposomes ZetaGreen® sont-ils nano ?

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Les liposomes obtenus par le biais de la technologie ZetaGreen® sont-ils concernés par la réglementation nano et doivent-ils être considérés comme des nanoparticules ou des nano-objets ?

La réponse courte est non.

Nous revenons dans cet article sur la différence fondamentale qui existe entre les micro- et nano-émulsions (dans lesquelles il convient de ranger micelles et liposomes) et les nanoparticules (qui posent des problèmes de sécurité d’emploi d’une toute autre nature…)

C’est également l’occasion de repréciser pour quelles raisons le laboratoire Nutrixeal s’attache à garantir l’absence de nanoparticules dans ses produits !

Pourquoi les liposomes ZetaGreen® ne sont-ils pas nano ?

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Tout d’abord pour une notion de taille des liposomes

Avec la technologie développée au fil des années par le laboratoire, nous aurions certes la possibilité de descendre réellement très bas en taille de liposomes (jusqu’aux alentours de 20-30 nm). Cependant, pour prévenir toute complication en termes d’interprétation réglementaire, nous ciblons précisément et volontairement une taille médiane légèrement supérieure à 100 nm. Celle-ci est en effet suffisamment basse pour obtenir une excellente qualité d’absorption des nutriments, avec un bon pourcentage d’endocytose intestinale, mais se situe juste au-dessus de l’échelle nano.

Échelle nanométrique.

POUR RAPPEL

Qu’est-ce que l’échelle nano ?

Il existe plusieurs définitions du terme « nano ». Pour simplifier, on considère qu’un produit est « nano » lorsque plus de 50% de ses particules présentent une dimension inférieure à 100 nm, soit 0,1 microns. Volontairement, ce n’est pas le cas des liposomes ZetaGreen®, qui se situent juste au-dessus de cette frontière théorique.

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Également du fait de la nature des liposomes

Même si nous descendions à 20 ou 30 nm (ce qui est techniquement possible), les liposomes obtenus avec la technologie ZetaGreen® ne rentreraient pas réellement dans la catégorie « nano ».

En effet, à la différence de certaines nanoparticules comme celles de dioxyde de titane, d’argent ou de silice, leur existence n’est qu’éphémère. Les liposomes nutraceutiques produits uniquement à l’aide de phosphatidylcholine et sans surfactant sont lysés entièrement lors de leur rencontre avec les entérocytes, en fusionnant avec les membranes des cellules de l’épithélium intestinal. C’est toute la différence avec des particules d’oxydes métalliques insolubles (telles que celles de TiO2), qui ont un caractère persistant dans les organismes vivants et peuvent s’y accumuler sur une très longue durée, en induisant des réactions radicalaires, des lésions de l’ADN et une altération des mécanismes de réparation de ces lésions…

A la différence des nanoparticules, qui possèdent un caractère persistant dans les organismes vivants et l’environnement, les liposomes Zetagreen® produits par Nutrixeal se désintègrent entièrement en transférant leur contenu aux cellules avec lesquelles ils ont fusionné.

Différence entre liposomes ZetaGreen® et les nanoparticules.

À NOTER

Les particules d’oxydes métalliques solubles (telles que les particules d’argent, par exemple) sont a priori encore plus dangereuses pour les cellules humaines que les particules d’oxydes métalliques insolubles que nous évoquons… Avis aux amateurs d’argent colloïdal…

Prenons par exemple l’exemple des liposomes de vitamine C (Ester-C® ou acide L-ascorbique Quali®-C) : leur contenu est transféré dans le cytoplasme des entérocytes, où il se dissout intégralement. À ce stade, le liposome a rempli sa mission technologique et n’existe plus en tant que tel.

C’est la raison pour laquelle toutes les technologies qui entrent dans la catégorie des micro- et nano-émulsions (micelles et liposomes) ne sauraient être classées dans la même catégorie que celles qui conduisent à l’utilisation de réelles nanoparticules, telles que le TiO2 ou le SiO2, par exemple.

Les liposomes se distinguent également des nanoparticules du type « solides lipidiques »

Qu’est-ce que la technologie des particules de type « solides lipidiques » (solid-lipid particles en anglais) ?

Cette technologie, assez présente dans le domaine de la nutraceutique, vise à améliorer l’absorption intestinale de composés apolaires (insolubles dans l’eau). L’exemple classique est celui de la curcumine, extraite de Curcuma longa.

Dans ce type de technologie, employée par plusieurs fabricants d’ingrédients nutraceutiques, les composés apolaires comme la curcumine sont réduits en fines particules de taille souvent décrite comme nanométrique dans les brevets et publications scientifiques, puis recouvertes d’une nano-couche d’un additif surfactant (quelquefois associé à des phospholipides). Cet additif surfactant facilite la fine dispersion des particules dans le milieu aqueux du tube digestif.

Structure d’une nanoparticule solide lipidique.

Qu’appelle-t-on précisément un surfactant ?

Les surfactants sont des additifs émulsifiants très puissants, qui possèdent un fort potentiel amphiphile (une partie de leur molécule est très hydrophile, tandis que l’autre est très lipophile, et hydrophobe).

Structure du polysorbate 80.

Les surfactants employés dans l’industrie alimentaire peuvent être :

  • synthétiques, comme le trop fameux et controversé polysorbate 80 ou encore les sucroesters d’acides gras ;
  • de source naturelle, comme par exemple les extraits de quillaia (E999).

Les extraits de quillaia constituent un curieux exemple. Il s’agit d’un additif (E999) interdit en Europe pour les compléments alimentaires.

Curieusement, malgré cette interdiction, on peut constater que certains industriels n’hésitent pas à l’utiliser quand même comme additif pour des ingrédients nutraceutiques, non pas sous l’appellation E999 (interdite), mais en le déclarant en tant qu’extrait végétal (extrait d’écorce d’arbre de Panama). Une manière habile d’exploiter une zone d’ombre réglementaire… Ces extraits sont riches en saponines au fort pouvoir émulsifiant. Réglementairement, l’additif est a priori autorisé à dose très limitée pour certaines catégories d’aliments (boissons telles que le cidre par exemple), mais pas pour les compléments alimentaires, pour lesquels la sécurité d’emploi de l’ingrédient reste à évaluer et nécessiterait des études toxicologiques.

D’une manière générale, Nutrixeal proscrit l’utilisation de surfactants forts dans ses produits, car nous considérons que les molécules dont le pouvoir tensioactif est supérieur à celui des phospholipides membranaires sont susceptibles d’exercer un impact néfaste sur la stabilité des membranes de nos cellules, et de nuire en particulier à la santé de la fragile muqueuse intestinale.

À NOTER

Les phospholipides sont également amphiphiles mais moins polarisés que les additifs considérés comme de réels surfactants forts. Contrairement à ces derniers, ils sont surtout biocompatibles : ils ne sont pas considérés comme des xénobiotiques par l’organisme et ne font donc pas l’objet d’un processus de détoxification. Les phospholipides font en fait partie intégrante de notre métabolisme et sont en permanence recyclés pour la composition des membranes cellulaires ou la constitution des sels biliaires.

C’est pourquoi les technologies ZetaGreen® ont été développées en n’utilisant que des phospholipides tels que la phosphatidylcholine, quelquefois en complémentarité avec d’autres actifs nutritionnels amphiphiles, de plus faible pouvoir tensioactif que les phospholipides, comme par exemple certaines fibres alimentaires.

De cette manière, nous garantissons que les liposomes conçus avec la technologie ZetaGreen® ne présentent aucun risque d’utilisation vis-à-vis de nos membranes cellulaires, et en particulier vis-à-vis de la muqueuse intestinale.

Ester-C Phytocomplex
en poudre liposomale ZetaGreen
Vitamine C 500 mg
Quali-C ZetaGreen
GSH forte liposomal
Glutathion réduit liposomal ZetaGreen

À RETENIR

Les liposomes ZetaGreen® présentent une grande sécurité d’emploi et ne sont pas considérés comme « nano ». Leur dimension est sensiblement supérieure au seuil nanométrique et leur composition leur permet de s’intégrer à la perfection aux membranes cellulaires phospholipidiques des entérocytes lors de leur absorption intestinale. En outre, ils ne font aucunement appel à l’utilisation de surfactants forts tels que les polysorbates, les sucroesters d’acides gras ou les saponines extraites de Quillaia (E999).

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