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Une huile de krill premium sans odeur… est-ce possible ?

Huile de Krill sans odeur Superba Boost

Partenaire de confiance de Nutrixeal, la société norvégienne Aker BioMarine relève ce défi avec l’huile de krill Superba Boost, dont le processus d’extraction et de purification conjugue excellence nutraceutique (pour sa concentration en phospholipides) et qualités organoleptiques, avec une neutralité olfactive particulièrement appréciable !

L’huile de krill est un actif nutraceutique de premier plan, de plus en plus prisé par les consommateurs qui plébiscitent cette source premium d’acides gras omega-3 à longue chaîne (EPA et DHA), hautement digestibles et assimilables, qui contient en outre de puissants caroténoïdes tels que l’astaxanthine, aux vertus santé particulièrement synergiques de celles des omega-3.

Le krill est une denrée fragile.

Cependant, les ingénieurs qualité en charge de la logistique et de l’extraction de l’huile doivent rivaliser de rigueur et de technologie afin de proposer des produits avec non seulement des qualités nutritionnelles exceptionnelles mais également un total confort d’utilisation pour les consommateurs.

Dans cet article, nous allons vous expliquer pourquoi l’huile de krill est si fragile et comment le fournisseur de Nutrixeal, Aker BioMarine, parvient néanmoins à surmonter toutes les difficultés avec son processus breveté Flexitech®, afin de proposer aux consommateurs une huile sans odeur qui concentre néanmoins toutes les qualités nutritionnelles du krill : phospholipides, omega-3, astaxanthine.

Aker BioMarine s’attaque résolument au défi de produire une huile de krill sans odeur !

Maîtriser la qualité de l’huile de krill : un sacré challenge technique !

L’huile de krill Superba Boost utilisée par Nutrixeal réussit le tour de force de ne pas avoir d’odeur de poisson ou de crustacé. Mais ce n’est malheureusement pas le cas de la plupart des autres huiles de krill qui ont été commercialisées ces dernières années.

Mais pourquoi ces critères de qualité en apparence si ordinaires sont-ils en réalité si difficiles à atteindre en ce qui concerne l’huile de krill ?

Les organismes marins, tels que le krill, sont des êtres vivants très riches en molécules qui peuvent rapidement évoluer et donner naissance à des odeurs peu plaisantes pour les consommateurs[1]. À l’origine de ces molécules odorantes, une activité enzymatique et microbienne qui conduit à la formation de molécules comme le triméthylamine (TMA) ou encore le diméthylamine (DMA), sources d’odeurs.

Pour en savoir plus sur les mécanismes responsables du développement de l’odeur caractéristique des produits de la pêche, consultez notre section « Pour aller plus loin« , en fin d’article.

Pour éviter que l’huile de krill ne sente mauvais, il est possible d’agir à différents niveaux. Tout d’abord, en respectant la matière première. Une congélation rapide à très basse température s’impose pour bloquer immédiatement la dégradation protéolytique ainsi que toute croissance microbienne. C’est uniquement à ultra basse température que la conservation du krill est garantie (car les enzymes protéolytiques sont en activité au-dessus de -20°C) ! Le krill ainsi congelé pourra se conserver jusqu’à son traitement et à sa transformation en farine de krill. 

Enfin, le retrait de toute trace d’une substance particulière, le TMAO (susceptible de se transformer en TMA), est une solution radicale pour éviter toute odeur de poisson susceptible d’apparaître dans l’huile de krill.

© Aker BioMarine

Si la congélation méthodique du krill est facile à mettre en place sur les navires de pêche en Antarctique, il n’en est pas forcément de même pour le retrait du TMAO présent dans l’huile. Un sacré défi technique à relever !

Notre fournisseur Aker BioMarine, producteur pionnier et expert d’huile de krill de qualité premium, a su relever tous ces défis en proposant à la fois une huile de krill très riche en phospholipides (proche de 60%), en omega-3 à longues chaînes (EPA et DHA), mais surtout une huile dépourvue d’odeurs désagréables.

Aker BioMarine, pionnier innovant pour l’exploitation, l’extraction et la purification de l’huile de krill !

Exploitant éco-responsable, Aker BioMarine est à ce jour le seul fournisseur d’huile de krill qui contrôle de A à Z toutes les étapes de l’exploitation de la biomasse de krill, de la récolte à l’extraction de l’huile. Non content d’avoir développé et perfectionné ses techniques de pêche respectueuses de l’environnement et économes en énergie, Aker BioMarine a su brillamment maîtriser l’extraction de l’huile de krill en apportant des solutions efficaces pour éviter toute odeur désagréable.

Cette maîtrise de la qualité repose sur un grand souci du détail et sur la mise au point d’étapes technologiques performantes et innovantes.

Challenge n°1 : la congélation du krill à très basse température.

Fort de son expérience dans la capture du krill, Aker BioMarine respecte la matière première en la congelant très rapidement afin de limiter la dégradation protéolytique et la prolifération bactérienne très rapide du petit crustacé. En congelant le krill de façon précoce et à très basse température, toutes les propriétés nutritionnelles du krill sont conservées jusqu’à sa transformation en farine de krill surgelé.

Challenge n°2 : l’élimination du TMAO.

Aker BioMarine a également mis au point une solution innovante permettant de retirer toutes traces de molécules malodorantes ou susceptibles de l’être. Brevetée sous le nom de Flexitech®, cette technologie permet l’élimination du TMAO au cours du procédé de fabrication de l’huile. Ainsi grâce à des procédés technologiquement perfectionnés, Aker BioMarine réduit considérablement les teneurs en TMAO/TMA garantissant ainsi une huile de krill sans goût et sans odeur.

Challenge n°3 : éviter l’utilisation de solvants organiques tels que l’acétone ou l’hexane.

L’huile de krill d’Aker BioMarine est une huile de haute qualité mise au point après de longues années de recherche afin de développer des techniques d’extraction respectueuses de la matière, du consommateur et de l’environnement.

Aker BioMarine s’est donc fixé un cahier des charges strict dans l’optique de fournir l’huile de krill la plus saine du marché.

Pour cela, la société utilise une méthode d’extraction au CO2 supercritique qui a l’avantage d’être une extraction sans solvant, en conditions douces. Le CO2 supercritique est un solvant d’extraction de plus en plus plébiscité en raison de sa sécurité d’emploi, de sa non-toxicité, de son inertie chimique et de ses conditions d’utilisation à température modérée. Cependant, le CO2 surpercritique n’est pas un solvant totalement idéal pour extraire tous les lipides du krill et notamment les phospholipides.

Pour résoudre cette difficulté d’extraction, Aker BioMarine ajoute donc 5 à 20% d’éthanol dans son procédé d’extraction au CO2 supercritique afin d’augmenter la solubilité des phospholipides et ainsi améliorer leur ratio d’extraction.  

Challenge n°4 : optimiser le taux de phospholipides.

Si l’huile de krill Superba 2, proposée par Aker BioMarine, est déjà très riche en lipides, une nouvelle formule hautement biodisponible est désormais disponible sous l’appellation de Superba Boost.

Dans l’alimentation, les lipides se présentent sous différentes formes, les plus connues étant les triglycérides (lipides simples) et les phospholipides (lipides complexes).

L’architecture chimique des phospholipides les rend cependant plus facilement assimilables par l’organisme maximisant ainsi les apports en omega-3 par rapport aux triglycérides. Un concentré d’acides gras sous forme de phospholipides est donc plus profitable pour l’organisme.

Avis Nutrixeal : une huile de krill premium sans odeur, c’est donc possible !

Ainsi, avec Superba Boost, Aker BioMarine propose désormais une huile de qualité (près de 60% de phospholipides) mise au point à partir d’une technologie ultra rigoureuse et innovante. À l’issue du procédé d’extraction de l’huile de krill de qualité Superba 2, une étape supplémentaire a été rajoutée pour concentrer l’huile en phospholipides et ainsi éliminer un maximum de triglycérides.

Grâce à cette technologie, Superba Boost possède un profil pharmacocinétique optimal et devient ainsi l’huile la plus concentrée en phospholipides du marché.

Et bien entendu, l’huile de krill Superba Boost n’a pas d’odeur !

Pour aller plus loin : d’où proviennent les éventuelles odeurs des huiles de krill ?

Essayons de comprendre pourquoi la plupart des autres huiles de krill, qui ne mettent pas en place les protocoles prévus par Aker BioMarine, ont une odeur aussi peu agréable.

Nous savons tous depuis l’enfance que les poissons et crustacés possèdent naturellement une odeur caractéristique, qui peut évoluer rapidement en dehors de conditions parfaites de conservation, notamment sous l’influence des microorganismes présents dans l’environnement marin[2].

La formation de triméthylamine (TMA) est souvent la cause sous-jacente à l’apparition de l’odeur caractéristique des produits de la pêche. Cette apparition est favorisée par la présence dans les organismes marins d’une grande quantité de N-oxyde de triméthyloxyde ou TMAO. La réduction du TMAO induit une accumulation progressive du TMA, source d’odeurs peu plaisantes.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le krill, comme de nombreux poissons et crustacés, présente une forte concentration en TMAO. Cette molécule joue un rôle central dans les mécanismes d’adaptation aux stress environnementaux auxquels il est confronté : température, salinité, urée, pression hydrostatique.

Le TMAO joue par exemple un rôle central dans l’osmorégulation et dans la stabilité des protéines. Il permettrait notamment de contrer les effets néfastes de l’urée sur les structures macrocellulaires. Il restaure par exemple les fonctions enzymatiques perdues en raison de la présence d’urée[3]. Rapidement dégradé en TMA en présence de bactéries, le TMAO est souvent utilisé comme indicateur de la fraîcheur et du degré d’altération post-récolte des produits de la mer.

Le TMAO n’a pas d’odeur particulière, c’est sa dégradation par les bactéries en TMA qui conduit à l’apparition d’odeurs indésirables de poisson pourri qui constitue un véritable obstacle sensoriel à la consommation des produits de la mer.

Structure du TMA
Structure du TMAO

Mais la présence de TMA n’explique pas à elle seule l’apparition des mauvaises odeurs après la capture des produits de la mer.

La richesse en enzymes de tous les organismes marins est également responsable du développement de l’odeur caractéristique des produits de la pêche

Les organismes marins, et tout particulièrement le krill, sont très riches en enzymes endogènes notamment de type protéolytique. Les taux élevés d’enzymes protéolytiques sont responsables d’une autolyse très rapide des protéines, si l’homme n’intervient pas immédiatement après la capture des crustacés pour stopper ce phénomène (comme la congélation immédiatement après récolte mise en place par Aker BioMarine).

Ce travail intense de découpage enzymatique des protéines favorise l’apparition d’un cocktail de petites molécules volatiles à l’odeur bien caractéristique, comme le TMA et la diméthylamine (DMA).

Ces sous-produits de dégradation sont des dérivés aminés, et en chimie, les amines sont bien connues pour dégager des odeurs plutôt désagréables…

Il existe de nombreuses voies d’autolyse chez le krill. Cependant, les lipases et les phospholipases sont à l’origine de la plus grande activité enzymatique endogène.

Ces enzymes sont responsables d’une hydrolyse des lipides des membranes, de sorte que des acides gras libres, des lipides partiellement hydrolysés (diglycérides et monoglycérides), de la glycérine ainsi que des bases azotées peuvent être libérés. Le krill, très riche en phospholipides, est donc très sensible à cette activité enzymatique.

À NOTER

Les phospholipides se dégradent également en triméthylamine.

Par exemple, les phosphatidylcholines, des phospholipides présents en grande quantité chez le krill, peuvent être hydrolysées par les enzymes, libérant ainsi de la choline. La choline peut être à son tour convertie, directement ou indirectement via la bétaine, en TMA grâce à d’autres enzymes endogènes.

Références

[1] Aubourg, S. P. Review: Loss of Quality during the Manufacture of Canned Fish Products. Food Sci. Technol. Int. 2001, 7 (3), 199–215. https://doi.org/10.1106/4H8U-9GAD-VMG0-3GLR

[2] Simó, C.; García-Cañas, V. Dietary Bioactive Ingredients to Modulate the Gut Microbiota-Derived Metabolite TMAO. New Opportunities for Functional Food Development. Food Funct. 2020, 11 (8), 6745–6776.

[3] Yancey, P. H. Organic Osmolytes as Compatible, Metabolic and Counteracting Cytoprotectants in High Osmolarity and Other Stresses. J. Exp. Biol. 2005, 208 (15), 2819–2830.

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