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Préservation des ressources en krill : gare au réchauffement climatique !

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Les amateurs d’huile de krill le savent bien : les populations de krill en Antarctique représentent une énorme biomasse et constituent à elles seules un élément clé de la chaîne alimentaire océanique. Néanmoins, malgré l’immensité de cette biomasse, évaluée à plusieurs centaines de millions de tonnes, cette vaste ressource marine n’est pas inépuisable…

Contrairement aux idées reçues, ce n’est vraiment pas la pêche qui constitue une menace pour le krill, car le quota de prélèvement autorisé aux exploitants est très faible (moins de 1% de la ressource). Notre partenaire Aker BioMarine, pionnier et leader de ce marché, est particulièrement vigilant sur ses pratiques environnementales et son empreinte énergétique.

Non, l’équipe de Nutrixeal Info a mené l’enquête, et si le stock de krill antarctique décroit actuellement, ce n’est pas lié à l’exploitation humaine par les quelques compagnies de pêche hauturière spécialisée, mais plutôt à un phénomène de bien plus grande ampleur : l’évolution globale du climat terrestre (dans laquelle la responsabilité humaine est évidemment largement engagée) !

Que se passe-t-il donc exactement ?

Contrairement aux idées reçues, ce ne sont ni la pêche hauturière ni évidemment ses prédateurs naturels (mammifères marins, poissons, oiseaux, etc.) qui menacent aujourd’hui le krill…

Les sources de nourriture du krill en voie de disparition

Le krill se nourrit essentiellement de phytoplancton, de fines diatomées particulièrement abondantes et facilement accessibles en sous-face de la banquise arctique. Pour le krill, la banquise est donc une sorte d’immense prairie inversée, que les essaims d’Euphasia superba « broutent » assidûment, en virevoltant habilement et inlassablement la tête en bas, dans l’eau glacée et la semi-obscurité !

Or, comme chacun le sait désormais, du fait du réchauffement climatique, la banquise fond et rétrécit de saison en saison, à un rythme inquiétant, qui tend à s’accélérer au cours de ces dernières années. Nous avons tous vu dans des reportages télévisés ces images impressionnantes d’énormes glaciers s’écroulant dans l’océan et de pans entiers de banquise partant à la dérive…

La fonte des glaces aux pôles a un impact direct sur la raréfaction du krill.

Avec l’évolution constante des températures, la surface de banquise disponible, propice au développement des algues, est donc en constante diminution. La raréfaction de cette source de nourriture impacte maintenant de manière directe le développement du krill, dont les stocks tendent actuellement à décroître en proportion du recul de la banquise…

Raréfaction du krill et réchauffement climatique : un cercle vicieux

Ce qui inquiète particulièrement les biologistes et les climatologues, c’est que ce phénomène risque malheureusement de devenir exponentiel à l’avenir. En effet, le krill est considéré comme un excellent puits à carbone, car les excréments qu’il rejette, plus lourds que l’eau et riches en carbone, migrent vers le fond de l’océan où ce carbone est stocké et neutralisé très efficacement pour des centaines d’années. Vu l’abondance des populations de krill, ce mécanisme de stockage du carbone joue un rôle majeur dans la régulation des taux atmosphériques de gaz carbonique à l’échelle du globe.

La raréfaction du krill risque donc de freiner ce puissant mécanisme océanique, qui participe de manière significative à la régulation climatique terrestre. En conséquence, il y a lieu de craindre que le taux de CO2 s’élève encore plus vite dans l’atmosphère, ce qui risque en retour d’accélérer la fonte des pôles, dans un cercle vicieux et délétère…

Une menace pour la nutrition humaine

En résumé les consommateurs éclairés de krill impliqués dans la lutte contre le changement climatique trouveront donc dans ce phénomène inquiétant une nouvelle raison (s’il en était besoin) de redoubler leurs efforts pour promouvoir la réduction de l’empreinte énergétique des activités humaines !

Très concrètement, la prochaine fois que vous éteindrez une lumière, régulerez un chauffage, investirez dans la rénovation énergétique de votre habitation ou échangerez votre véhicule à énergie fossile contre un véhicule propre, vous aurez donc la satisfaction de savoir que vos efforts contribuent également à la préservation de l’écosystème océanique antarctique, et au maintien de la ressource globale en krill, si précieuse pour les mammifères marins mais également désormais pour la nutrition humaine !

Rappelons-le en effet : le krill constitue une source sans équivalent de phospholipides d’omega-3 et de caroténoïdes naturellement estérifiés et biodisponibles comme l’astaxanthine, le roi des antioxydants.

Son potentiel nutraceutique pour la nutrition humaine est immense et ne connait pas de rival, si ce n’est son cousin le Calanus (Calanus finmarchicus), un zooplancton des mers froides, exploité dans le cercle polaire arctique, dont l’huile également riche en astaxanthine constitue en outre une source unique d’esters de cire d’omega-3, des lipides nutritionnels dotés de bénéfices physiologiques particulièrement précieux et spécifiques.

Pour plus d’information sur cet ingrédient nutraceutique, ses vertus santé et son rôle clé dans la chaine alimentaire :

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