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Champignons BIO Nutrixeal hautement concentrés : un usage ethnobotanique bien établi !

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Usages ancestraux, origines géographiques, intérêt scientifique : en savoir plus sur le reishi, le shiitake, le maïtake, le cordyceps ou encore Hericium erinaceus (Hydne hérisson).

Depuis des milliers d’années, la pharmacopée traditionnelle asiatique consacre un intérêt particulier aux champignons médicinaux. Si leurs vertus sont bien connues en Asie, la recherche scientifique occidentale s’y intéresse de plus en plus et les études scientifiques sur leur composition et leurs bienfaits se multiplient. Principalement connus pour aider à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme, de nombreuses publications scientifiques s’intéressent également à leur action sur le système nerveux ou encore sur le système cardio-vasculaire. Le laboratoire Nutrixeal propose des extraits hautement concentrés de reishi, shiitake, maïtake, cordyceps et Hericium erinaceus. Découvrez dans ce dossier les usages traditionnels, l’origine et l’intérêt scientifique de ces champignons aux nombreuses vertus.


Au sommaire :


Le reishi : allié privilégié de nos défenses immunitaires*

Le reishi (Ganoderma lucidum) est un champignon d’usage traditionnel en Asie, et notamment au Japon et en Chine (sous l’appellation « lingzhi »).

Également présent en Europe, le reishi pousse à même le sol, en général à proximité d’arbres feuillus, et forme de petits groupes isolés, qui disparaissent en hiver et prospèrent de juin à novembre dans nos contrées occidentales.

Extrêmement amer et difficile à mastiquer, le reishi ne peut vraiment pas prétendre à une utilisation culinaire ! En revanche, sous forme séchée, en poudre, il est utilisé depuis plus de 2000 ans par les médecines traditionnelles japonaises et chinoises, en tant que stimulant général du système immunitaire.

Cet usage ethnobotanique traditionnel a naturellement suscité l’intérêt des scientifiques, et de très nombreuses études cliniques et publications scientifiques[1]-[3] lui ont été consacrées, afin d’étudier l’impact de ses actifs sur l’efficacité et l’activité du système immunitaire.

* Le reishi est un stimulateur naturel des défenses immunitaires. Il aide également à réguler les taux de cholestérol et contribue à la santé du foie.

Le shiitake : des atouts gustatifs, mais pas que…

Parmi les nombreux champignons asiatiques dont l’usage en médecine traditionnelle a été largement popularisé en occident, le shiitake (Lentinula edodes) fait partie des plus comestibles, avec son parfum doux et sa texture agréable. Ces caractéristiques organoleptiques assez flatteuses lui ont valu une large popularité en Orient, notamment au Japon, en Chine et en Corée.

Son nom japonais dérive de celui de l’arbre majestueux auprès duquel il pousse traditionnellement au Japon (l’arbre « shii »). Mais en Extrême-Orient, il pousse également de manière assez fréquente sur le bois de nombreux autres feuillus.

Source de vitamines du groupe B, de vitamine D, de fer, de potassium, le shiitake est surtout célèbre pour sa haute teneur en fibres, dont des polysaccharides et plus spécifiquement des bêta-glucanes.

Parmi ces polysaccharides, le lentinan a notamment fait l’objet de nombreuses publications[4]-[6] pour son intérêt vis-à-vis du système immunitaire ainsi que pour le système cardio-vasculaire.

Le maïtake : traditionnellement synonyme de santé et de longévité

Maïtake (Grifola frondosa) est un champignon polypore (Polypore en touffe) qui prospère à la base des arbres, en particulier celle des chênes. Les japonais ont donné le nom de maïtake à ce champignon, ce qui signifie littéralement « champignon dansant », car, selon la croyance populaire, ceux qui trouvaient un de ces champignons en forêt avaient pour habitude de « danser de joie », tant était grande la réputation du maïtake, synonyme de santé et de longévité.

La masse de champignons, de forme caractéristique (pousse en « grappe ») peut mesurer jusqu’à 1 m de large et peser jusqu’à 45 kg ! La chair du maïtake frais (et jeune) est comestible et fait partie des principaux champignons consommés de manière courante en Chine et au Japon.

Les effets physiologiques des polysaccharides de maïtake ont fait l’objet de nombreuses investigations et publications scientifiques[7]-[10], au fil des années.

Hericium erinaceus : très étudié pour ses potentiels bienfaits sur le système nerveux

Hericium erinaceus (Lion’s Mane en anglais, littéralement : crinière de Lion), ce champignon à l’apparence bien caractéristique est également appelé communément « Hydne Hérisson », ou encore « Yamabushitake » en japonais.

Toutes ces dénominations font référence à son apparence atypique, qui ressemble plus ou moins à une crinière ou à une chevelure épaisse. Malgré cette apparence peu commune, Hericium erinaceus est tout à fait comestible, et il est même très utilisé dans la cuisine chinoise végétarienne, en alternative à la viande.

Comme pour beaucoup d’autres champignons, seuls les sujets jeunes présentent des qualités organoleptiques suffisantes pour une exploitation en cuisine, et ce sont également les sujets jeunes qui présentent les teneurs en actifs les plus intéressantes pour une exploitation thérapeutique.

Hericium erinaceus est présent au nord de presque tous les continents : Amérique du Nord, Europe et Asie et pousse notamment de manière spontanée sur les souches et les bois morts des forêts alpines.

Outre son usage culinaire très ancien, Hericium erinaceus a depuis longtemps fait partie de l’arsenal thérapeutique des médecines traditionnelles chinoises et japonaises.

Fort logiquement, de très nombreuses études et publications[11]-[13] ont été consacrées dans les dernières décennies à ce champignon, qui suscite l’intérêt des scientifiques, notamment dans le domaine des neurosciences.

De nombreuses publications ont en effet abordé les bénéfices possibles des actifs de Hericium erinaceus sur le fonctionnement du système nerveux (stimulation de facteurs nootropiques, de la synthèse de myéline, etc.)

Cordyceps : une utilisation millénaire

Originaire des hauts plateaux népalais et tibétains, le cordyceps (Cordyceps sinensis) est un champignon très utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise.

Poussant à très haute altitude, ce champignon est rare à l’état sauvage. Il se développe en effet dans le corps de certaines chenilles, jusqu’à devenir, à la mort de la chenille, un champignon aux nombreuses vertus.

Utilisé depuis plus de 1 000 ans, le cordyceps était initialement réservé exclusivement à l’Empereur et à ses courtisans en Chine, et au dalaï-lama au Tibet. Il devient accessible à la population asiatique quelques siècles plus tard et ce n’est que vers le début des années 1990 que ses vertus sont reconnues dans les pays occidentaux.

Aujourd’hui, ce champignon est cultivé sous serre sur des substrats, ce qui permet d’obtenir des concentrations optimales pour son utilisation en supplémentation. La récolte s’effectue avant la maturité complète du champignon, au printemps.

Le cordyceps est très prisé pour sa composition nutritionnelle et ses bienfaits sur notre organisme. Ce champignon est en effet très riche en nutriments, acides aminés essentiels et protéines. Les recherches actuelles s’intéressent particulièrement à l’implication de ses principes actifs dans la réponse immunitaire.

Les champignons BIO Nutrixeal

La gamme de champignons BIO Nutrixeal est constituée d’extraits hautement concentrés et standardisés à 60% de polysaccharides et 20% de bêta-glucanes.

Pour atteindre cette concentration exceptionnelle en actifs, le mode de culture de nos champignons a été soigneusement optimisé et perfectionné.

En effet, dans une majorité des cas, les champignons sont cultivés sur des rondins ou des copeaux de bois, et sont généralement récoltés à un stade de maturité, ce qui permet de privilégier le rendement, au détriment de la concentration en actifs. Mais ce n’est pas le cas des champignons bio Nutrixeal ! Nos champignons BIO sont en effet récoltés à un stade très précoce (très jeunes sujets, très riches en polysaccharides), et ils sont cultivés sur un support de sorgho BIO, qui assure une bonne croissance du champignon, et permet également d’améliorer la qualité du tri final entre champignon et support : de cette manière, nos gélules contiennent uniquement du champignon, et pas de copeaux de bois (et pas de sorgho non plus) !

Références

Sélection de quelques revues récentes de la littérature scientifique sur les champignons (reishi, shiitake, maïtake et Hericium erinaceus) :

Reishi :

[1] Jin, X., Ruiz Beguerie, J., Sze, D.M.-Y., and Chan, G.C.F. (2016). Cochrane Database Syst Rev 4, CD007731.

[2] Sohretoglu, D., and Huang, S. (2018). Anticancer Agents Med Chem 18, 667–674.

[3] Wang, J., Cao, B., Zhao, H., and Feng, J. (2017). Aging Dis 8, 691–707.

Shiitake :

[4] Avinash, J., Vinay, S., Jha, K., Das, D., Goutham, B.S., and Kumar, G. (2016). Pharmacogn Rev 10, 100–104.

[5] Bisen, P.S., Baghel, R.K., Sanodiya, B.S., Thakur, G.S., and Prasad, G.B.K.S. (2010). Curr. Med. Chem. 17, 2419–2430.

[6] Xu, X., Yan, H., Tang, J., Chen, J., and Zhang, X. (2014). Crit Rev Food Sci Nutr 54, 474–487.

Maïtake :

[7] He, X., Wang, X., Fang, J., Chang, Y., Ning, N., Guo, H., Huang, L., Huang, X., and Zhao, Z. (2017). Int. J. Biol. Macromol. 101, 910–921.

[8] He, Y., Li, X., Hao, C., Zeng, P., Zhang, M., Liu, Y., Chang, Y., and Zhang, L. (2018). Discov Med 25, 159–176.

[9] Mayell, M. (2001). Altern Med Rev 6, 48–60.

[10] Rossi, P., Difrancia, R., Quagliariello, V., Savino, E., Tralongo, P., Randazzo, C.L., and Berretta, M. (2018). Oncotarget 9, 24837–24856.

Hericium erinaceus :

[11] Chong, P.S., Fung, M.-L., Wong, K.H., and Lim, L.W. (2019). Int J Mol Sci 21.

[12] Friedman, M. (2015). J. Agric. Food Chem. 63, 7108–7123.

[13] He, X., Wang, X., Fang, J., Chang, Y., Ning, N., Guo, H., Huang, L., Huang, X., and Zhao, Z. (2017). Int. J. Biol. Macromol. 97, 228–237.

Cordyceps

[14] Chen, Y.-C., Chen, Y.-H., Pan, B.-S., Chang, M.-M., and Huang, B.-M. (2017). J Food Drug Anal 25, 197–205.

[15] Liu, Y., Wang, J., Wang, W., Zhang, H., Zhang, X., and Han, C. (2015). Evid Based Complement Alternat Med 2015, 575063.

[16] Nakamura, K., Shinozuka, K., and Yoshikawa, N. (2015). J. Pharmacol. Sci. 127, 53–56.

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